mon
mon, ma
adj. poss. [ du lat. meus ] [mes].MON | Mulhouse Olympic Natation |
MON | Mulhouse Olympique Natation |
MON2
(mon) particule adv.HISTORIQUE
- XIIe s. E ceaus [ceux] qu'um ne purra aveir ne asembler, Lur mesage od lur letres i deivent faire aler, Saveir mun s'il voldrunt cel sacre graanter [octroyer] [, Th. le mart. 127]
- XIIIe s. Li rois apela celi prince, et li dit : tu es revenu de l'ost des Tartarins, et il repondit : Sire, ce sui mon [JOINV., 264]Aus chevaliers la montre et dit : Vez, voi ci le plus hardi home Qui soit d'Illande jusqu'à Rome ; Il a plus cuer que un lion. Cil respondent que ce a mon [MÉON, Nouv. rec. I, 253]À folie me font entendre ; à folie, voir, ce font mon, Car je n'i voi nule raison [, la Manekine. V. 458]
- XVIe s. Respondez-moi, veu ceste foy constante, à sçavoir-mon, s'il nous laisse au besoing ? [MAROT, I, 304]Tu estimes bien ce qui sert, et non pas ce qui nuit. - Ce fay mon, dit Critobule [LA BOÉTIE, 109]
ÉTYMOLOGIE
- Origine incertaine. On a indiqué la particule grecque et la particule de l'ancien scandinave mun ; suédois, monne ; mais ces particules sont dubitatives, interrogatives, et mon est affirmatif. Diez émet une conjecture ingénieuse et plausible : il suppose que mon répond à l'adverbe latin munde (munde ayant donné mon, comme mundus avait donné mont) ; de sorte que mon signifierait purement, certainement.
mon
Il fait au féminin MA. Ma mère. Ma soeur. Ma maison. Ma chambre. Ma plus grande envie. Ma principale affaire. Mais lorsque le nom ou l'adjectif féminin, devant lequel il est placé, commence par une voyelle ou par h sans aspiration, au lieu de MA, on dit MON. Mon âme. Mon épée. Toute mon espérance. Mon unique ressource. Mon affaire principale. Mon heure n'est pas venue. Devant une h aspirée, on dit Ma au féminin. Ma hallebarde. Ma honte.
Il fait au pluriel Mes. Mes amis. Mes livres. Mes affaires. Mes pensées.
On s'en sert, familièrement, pour exprimer des rapports d'habitude, de connaissance, etc. C'est mon homme. Voilà bien mon fou. Je connais mon public.
mon
Mon, pronom possessif, Meus.
Mon ami, Meus.
Mon parent et ami, Meus.
De mon vivant, Me viuo.
Selon mon opinion, Mea quidem sententia.
Mon dieu que ces lettres sont petites, Heu literas minutas.
Mon dieu y a il, etc. Proh deum hominumque fidem, B. ex Cic.
¶ Assavoir-mon si, etc. Ce que les Grecs disent par ce mot môn. Car ce mot môn signifie An, Vtrum. Extra interrogationem affirmantes aliquid aliud Mon solemus dicere, quod a Graeco mén, pro Quidem et Certe é in o mutato ortum est. Cuius exemplum est huiusmodi. C'est mon.
mon
MON, pron. possessif. De moi. Il sert pour le masculin, et aussi pour les noms féminins, commençant par une voyelle. — Mon frère, mon oncle. "Mon amitié, mon estime, mon habileté, etc. Le pluriel est mes.
mon
(mɔ̃)ma
mein, meinemymijn, m'n, m’nשלי, שלךmůj, svůjmiami-ni, minunmeu, minhaмой, свойmioي: ضَمِيرُ الْـمُتَكَلِم الْـمُضَافِ إِلَيهminδικός μουmoj私の나의minmójminของฉันbenimcủa tôi我的 (ma) pluriel mes (me)adjectif possessif
mon
[mɔ̃, ma] [mes] (pl) adj possessif → mymon frère → my brother
mon ami → my friend
ma mère → my mother
ma montre → my watch
mes parents → my parents