monitoire
MONITOIRE
(mo-ni-toi-r') s. m.REMARQUE
- Ce mot se trouve au féminin dans les Grands jours de Fléchier, p. 339, édit. 1844.
HISTORIQUE
- XVIe s. Monitoires ou excommunications avec clause satisfactoire.... sont censées abusives [P. PITHOU, 35]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. monitori ; espagn. et ital. monitorio ; du lat. monitorius, de monere, avertir.
monitoire
Il se dit aussi d'une Citation à comparaître devant un tribunal ecclésiastique, sous peine d'excommunication.
monitoire
Monitoire, Monitorius.
monitoire
MONITOIRE, s. m. MONITORIAL, ALE, adj. [Moni-toâre, tori-al, ale: 3e lon. au 1er.] Monitoire, se dit des lettres qu'on obtient du Juge d'Église, pour obliger par censures éclésiastiques à venir à révélation sur certains faits, qui sont mentionés dans ces Lettres. "Fulminer, ou jeter un monitoire, c'est publier des Lettre en forme de monitoire. = On dit adjectivement, Lettres monitoires, ou monitoriales.
On dit, en plaisantant, à quelqu'un, qui avait disparu, qu'on voulait faire jeter un monitoire pour le trouver. "On disait l'autre jour, qu'on avait jeté un monitoire pour savoir où était l'armée de M. de Luxembourg, Sév.