nonchalamment
nonchalamment
adv.nonchalamment
(nɔ̃ʃalamɑ̃)adverbe
NONCHALAMMENT
(non-cha-la-man) adv.REMARQUE
- Au XVIIe siècle, les puristes déclaraient nonchalamment un mot qui vieillissait et dont négligemment devait prendre la place. Depuis, il s'est complétement rétabli dans l'usage, et déjà l'Académie, dans ses Remarques sur Vaugelas, avait dit : Nonchalamment est un fort bon mot que la langue conserve, et qui s'emploie avec grâce en beaucoup d'endroits.
ÉTYMOLOGIE
- Nonchalant, et le suffixe ment.
nonchalamment
Il signifie aussi Mollement, avec abandon. Il était couché nonchalamment sur un lit de repos. Elle s'appuyait nonchalamment sur le bras de son amie.
nonchalamment
Nonchalamment, Indiligenter, Oscitanter, Segniter.
nonchalamment
NONCHALAMMENT, adv. NONCHALANCE, s. f. NONCHALANT, ANTE, adj. [Richelet écrit Nonchalanment, mais mal, puisqu'on prononce nonchalaman.] Négligemment. Négligence. Négligent. "Agir nonchalamment. "Il manque toutes les bones afaires par sa nonchalance. "Il est bien nonchalant: c'est une femme nonchalante: elle est d'une humeur nonchalante.
REM. Vaugelas dit que Nonchalamment est vieux, mais depuis qu'il a fait cette observation, on l'a rajeuni et il est fort usité. = Suivant Bouhours, il se dit en quelques endroits avec plus de grâce que négligemment. "Il étoit couché nonchalamment. = Il faut que ces trois mots ne fussent pas anciens dans la Langue, puisque Mr Andry observe comme une chôse digne de remarque qu'on peut s'en servir sans scrupule, et que La Touche avertit que l'Acad. les aproûve. L' Observation de M. Andry parait contradictoire avec celle de Vaugelas, du moins quant à l'adverbe que celui-ci traite de vieux.