observance
observance
[ ɔpsɛrvɑ̃s] n.f.OBSERVANCE
(ob-sèr-van-s') s. f.REMARQUE
- M. de Malherbe dit : J'y apporterai cette observance ; cela ne vaut rien ; il faut dire : j'observerai cela, VAUGEL. Nouv. rem. p. 183, dans POUGENS.
HISTORIQUE
- XVe s. Plusieurs freres mineurs, qu'on dit de l'observance [LOUIS XI, Nouv. XXXII]
- XVIe s. Un college de religieux de l'observance de Saint-Dominique [J. D'AUTON, Ann. de Louis XII, p. 107, dans LACURNE]Un jour, alla avec sa maistresse à l'observance [couvent de cordeliers] ouïr la grand messe [MARG., Nouv. XIX.]Les constitutions et observances publiques [MONT., I, 124]Certains poincts de l'observance de nostre eglise [ID., I, 204]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. observancia, observansa ; esp. observancia ; ital. osservanzia ; du lat. observantia, qui vient de observare, observer.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- OBSERVANCE. Ajoutez :
- Attention, réserve. Encore que cela soit, j'y apporterai cette observance que.... [ID., ib.]
observance
Religieux d'étroite observance, Religieux d'une maison qui observe la règle plus strictement que les autres maisons du même ordre. L'étroite observance de Cîteaux.
Il se dit aussi d'une Règle, d'une loi religieuse. Le judaïsme était chargé d'un nombre infini d'observances. Manquer aux observances. Se dispenser des observances de la vie religieuse.
Observances légales, Certaines pratiques ou cérémonies que prescrivait la loi de Moïse. L'Évangile nous a délivrés du joug des observances légales.
OBSERVANCE se dit aussi des Communautés religieuses où certaines règles s'observent. Observance de saint François.
observance
Observance, f. penac. Obseruantia, Obseruatio.
Ancienne observance, Disciplina.
Venir contre la commune observance et coustume d'un peuple, A consuetudine alicuius populi discedere.
Observation, f. acut. Obseruatio.
observance
OBSERVANCE, s. f. OBSERVATEUR, TRICE, subst. m. et f. OBSERVATION, s. f. [Ob-sêrvance, va-teur, vatrice, va-cion, en vers ci-on: 2e ê ouv. 3e lon. au 1er.] Il ne faut pas confondre observance et observation: le 1er signifie proprement, règle, statut, coutume: les observances religieuses; les observances de l'anciène Loi; le 2d dit, l'action d'observer. "L' observation des règles et des précèptes de l'art. Cependant, dans les matières de piété et de religion, plusieurs Auteurs disent observance pour observation: l'observance des comandemens de Dieu; l'observance des règles du Monastère: mais hors de là il ne faut pas s'en servir. BOUH. — L'Acad. ne dit observance que de la règle d'un ordre religieux, et des pratiques et cérémonies de l'anciène Loi: l'observance de la Règle. Tiers-Ordre de S. François de l'étroite observance: "Les observances légales.
OBSERVATION, a deux aûtres significations. 1°. Remarques sur les phénomènes de la Natûre: "il a fait de belles observations. = 2°. Notes sur les écrits de quelque Auteur, ou sur quelque art ou science. "Observations sur Pline, etc. "Observations gramaticales. = On apèle, Armée d'observation, une armée qui coûvre un siège, et observe les énemis, pendant que l'aûtre ataque la place.
OBSERVATEUR, TRICE; 1°. Celui, celle, qui observe, qui acomplit ce qui lui est prescrit par quelque loi. "Fidèle observateur ou observatrice de la Loi de Dieu, de la Règle. = 2°. Celui, qui observe les phénomènes de la Natûre. Il se dit ou avec la prép. de: "Atentif observateur de la natûre, du mouvement des cieux; ou sans régime. "C'est un excellent observateur. = En ce sens, il ne se dit qu'au masculin. = 3°. Qui observe la conduite des aûtres pour la censurer. Le fameux livre anglais conu sous le nom de Spectateur aurait dû être apelé en français l'Observateur. = Dans cette acception, on peut le dire au féminin. "Combien de scandales publics ne retient pas la crainte de ces sévères observatrices. J. J. Rouss. = 4°. Dans le style moqueur ou critique, Auteur de Remarques, d'Observations. "Où l'Observateur a t'il pris cette opinion? "L'Observateur décide bien hardiment. 5°. Il s'emploie aussi adjectivement: esprit observateur,