ode
(Mot repris de odes)ode
n.f. [ du gr. ôdê, chant ]ode
(ɔd)nom féminin
ODE
(o-d') s. f.HISTORIQUE
- XVIe s. Et osay le premier des nostres enrichir ma langue de ce nom d'ode [RONS., Ép. au lecteur, Odes.]Ce nom d'ode a esté introduit de nostre temps par Pierre de Ronsard [PELLETIER DU MANS, Art poétique, liv. II, Ode.]Fameux harpeur et prince de nos odes [DU BELLAY, II, 22, recto.]Introduisismes entre autres deux nouvelles especes de poesie : les odes dont nous empruntasmes la façon des Grecs et Latins.... [PASQUIER, Recherches, liv. VII, p. 611]Car depuis que Ronsard eut amené les modes Du tour et du retour et du repos des odes, Imitant la pavane ou du roi le grand bal, Le françois n'eut depuis en Europe d'egal [VAUQUELIN, Art poétique, dans RICHELET]
ÉTYMOLOGIE
- Le grec signifie, chant, ode ; sanscr. vad, parler.
ode
Par analogie, il se dit d'un Poème lyrique divisé en strophes qui sont ordinairement semblables entre elles par le nombre et la mesure des vers. Les odes d'Horace, de Ronsard, de Victor Hugo. Ode héroïque, Celle dont le sujet et le style sont nobles, élevés. Ode anacréontique, Celle dont le sujet et le style sont légers, gracieux.
ode
ODE, pénult. longue dans je rôde, brève par tout âilleurs, mode, antipode, comode, etc.
ode
ODE, s. f. Poème lyrique, divisé en strophes ou stances. Faire, composer une Ode. "Les Odes d' Horace, de Malherbe, de Rousseau, etc. = Ronsard a été le premier, qui ait employé ce mot en notre langue, comme il s'en vante lui-même: "Et osai, le premier des nôtres enrichir ma langue de ce nom, Ode... afin que nul ne s'atribuë ce que la vérité commande être à moi. Ménage. — Stances ne se dit guère avec Ode. Une Ode n'a que des strophes, qui sont toujours de la même mesure et du même nombre de vers, au lieu que les stances peuvent être régulières ou libres. Marin.