panégyrique
panégyrique
[ paneʒirik] n.m. [ gr. panêgurikos, de pan, tout, et agora, assemblée ]PANÉGYRIQUE
(pa-né-ji-ri-k') s. m.REMARQUE
- Vaugelas dit que panégyrique est un mot nouveau, puisqu'il ne se trouve pas dans les dictionnaires de Nicot et de Monet, mais il n'en est pas moins ancien ; d'Aubigné s'en est servi.
SYNONYME
- PANÉGYRIQUE, ÉLOGE. Panégyrique dit plus qu'éloge. L'éloge contient sans doute la louange du personnage, mais n'exclut pas une certaine critique, un certain blâme. Le panégyrique ne comporte ni blâme ni critique.
HISTORIQUE
- XVIe s. Nos faiseurs de panegerics [D'AUBIGNÉ, Hist. II, 487]Panegyrique [ID., ib. III, 80]
ÉTYMOLOGIE
- Le grec sous-entends, discours qui se tient un jour de fête, du grec, fête, assemblée, du grec, tout, et, place publique.
panégyrique
Il signifie, par extension et familièrement, Tout ce qu'on dit avec excès à la louange de quelqu'un. Il a fait son propre panégyrique.
panégyrique
PANÉGYRIQUE, s. m. PANÉGYRISTE, s. m. [Panégirike, ris-te: 2e é fer. dern. e muet.] Le Panégyrique est un discours en prôse ou en vers, fait à la louange de quelqu'un. Panégyriste, celui qui fait un panégyrique. "Le panégyrique d' un Saint. "Pline a fait le panégyrique de Trajan. "Neuville est un excellent Panégyriste. "Cet Auteur n'est pas un Historien: c'est un Panégyriste perpétuel. = Il régit quelquefois la préposition de. "Craignez, dit Confucius, ceux qui sont plutôt les panégyristes de la vertu que ses disciples. Pastoret; Zoroastre, Confucius, Mahomet, etc.
Rem. Aujourd'hui, panégyrique ne se dit plus que des éloges anciens, de ceux des Saints, et des panégyriques latins. Pour les aûtres, on on dit, éloge. "Eloge de Sully, de Daguesseau, etc. et non pas panégyrique.