partant
1. partant, e
n. [ de partir ]2. partant
adv. [ de par et tant ]partant
(paʀtɑ̃)partante
(paʀtɑ̃t)adjectif
PARTANT1
(par-tan) s. m.PARTANT2
(par-tan) adv.REMARQUE
- Ce mot partant peut être encore employé avec quelque grâce dans les discours de raisonnement ; hors de là, on lui préfère par conséquent, Acad. Observ. sur Vaugelas, p. 247, dans POUGENS. Cette remarque de l'Académie n'est pas juste, comme le prouvent les exemples.
HISTORIQUE
- XIIe s. Partant sera la nouvele nonciée [, Ronc. p. 123]
- XIIIe s. Doivent aidier aus cordouaniers à paier les hueses [bottes] le roy, et partant puent il [ils peuvent] ouvrer de quel cuirien qu'il leur plest [, Liv. des mét. 214]
- XVIe s. Partant [par là] se veoid l'animosité des accusateurs [MONT., I, 99][La confiance prouve la bonté] partant la favorise Dieu volontiers [ID., I, 318]
ÉTYMOLOGIE
- Par, et tant.
partant
partant
Partant, par tel si, avec condition telle, Ea lege, Ea conditione, En Amadis au premier livre, J'y feray mon devoir, partant que ne me demanderez chose où mon honneur puisse amoindrir. Il est aussi gerundif, ou particip. Partant de la ville rencontray le Herault, Discedendo, aut Discedens ex vrbe in fecialem incurri, Il signifie aussi à ceste cause, Pource en Amadis, au 1. livre, Et elle laissa tomber ses gants, qui estoit le signal d'eux deux, par lequel il cogneut son consentement, et partant respondit à la Royne, etc. Ob eam rem.
partant
*PARTANT, adv. Par conséquent. Il est suranné et hors d'usage. "Et partant, avouons que la force et le courage a été comme le manteau royal, qui l'a parée. Masc. "Vous ne l'avez pas, dites-vous, la grâce, et partant vous ne le pouvez pas. La Rue. = L'Acad. se contente d'avertir que ce mot est ordinairement plus en usage en st. de Pratique. Il me semble que ce n'est pas assez dire; et qu'au Palais même, il n'est guère employé que par les vieux Procureurs. Du reste, il est entièrement banni du discours ordinaire; et l'on ne peut plus le dire qu'en plaisantant.