pastel
n.m. [ it. pastello, du lat. pastillum, petit gâteau ] 1. Type de crayon de couleur en bâtonnet fait d'un matériau colorant aggloméré : Il fait de très beaux portraits au pastel.
2. Dessin exécuté au pastel : Elle a affiché ses pastels dans le salon.
adj. inv. Se dit de couleurs, de tons clairs et doux : Un maquillage aux tons pastel. Des chemisiers bleu pastel.
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pastel
(pastɛl)
nom masculin 1. petits bâtons de couleur, pour dessiner dessiner au pastel
2. couleur claire J'aime les couleurs pastel : le bleu pastel, le rose pastel...
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PASTEL1
(pa-stèl) s. m.1° Nom donné à des crayons composés de différentes couleurs broyées et réduites en pâte avec de l'eau de gomme ; peindre en pastel, c'est peindre avec ces couleurs, qu'on mêle suivant les diverses teintes qu'on veut faire.
Pastel en poudre d'écarlate, le cent pesant estimé à dix livres, [, Déclar. du roi, nov. 1640, tarif]
Dans la peinture au pastel, les crayons font l'office des pinceaux ; le nom de pastel qu'on a donné à cette sorte de peinture, vient de ce que les crayons dont on se sert sont faits avec des pâtes de différentes couleurs, [, Dict. des arts et mét. Peintre]
Là je trouvai le célèbre Ramon Latour, le plus célèbre peintre en pastel que nous ayons eu [MARMONTEL, Mém. IV]
2° Se dit d'un tableau peint au pastel. Un beau pastel. Les pastels de la Rosalba.
ÉTYMOLOGIE
- Ital. pastello, du lat. pastillus, petit gâteau (voy. PASTILLE).
PASTEL2
(pa-stè-l) s. m.1° Nom de l'isatis tinctoria, Linné, plante crucifère contenant de l'indigotine, et aussi appelée guède ou vouède.
Le mauvais, qui est un pastel bâtard, qu'on nomme pastel bourg ou bourdaigne, a la feuille velue [, Instruct. gén. pour la teinture, 18 mars 1671, art. 265]
Autrefois on cultivait plus abondamment le pastel qu'aujourd'hui ; avant la découverte de l'Amérique, elle était la seule plante dont on pût obtenir une teinture bleue solide [GENLIS, Maison rust. t. III, p. 143, dans POUGENS]
2° Nom donné à la substance bleue qu'on en retire.
Le pastel est une pâte bleue faite par la putréfaction et la réduction en espèce de fumier des tiges hachées de l'isatis tinctoria, ou de l'isatis lusitanica, de Linné [FOURCROY, Connais. chim. t. VIII, p. 68, dans POUGENS]
On dit que les boules de pastel qu'on appela dans quelques endroits florée et cocagne, augmentent toujours en qualité pendant l'espace de dix ans [GENLIS, Maison rust. t. III, p. 150, dans POUGENS]
3° Orangé-pastel, sorte de couleur orangée, qui tire un peu plus sur le brun que l'orangé ordinaire.
HISTORIQUE
- XVIe s.
Naturellement sans moien le pastel fait la couleur bleue, et, par meslange avec d'autres drogues, la noire, la tanée, la violette, la grize, la verte [O. DE SERRES, 735]
ÉTYMOLOGIE
- Voy. le précédent. La guède fut nommée pastel, parce qu'on en faisait de petits gâteaux (pastillus).
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877
pastel
Pastel, m. acut. Est une espece d'herbe grasse, laquelle moulue et reduite en masse, est singuliere pour bonifier la teincture, Glastum. Les François l'appellent Guede, qui vient de ce mot Woëde. És pays de Lauragais, et autres és environs de Tholose, les plus grasses terres y sont employées, aussi le profit en est plus grand que du bled. Il est porté de là en Espagne, en France, en Angleterre, et autres pais estrangers.
Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606