pavé, ée
PAVÉ, ÉE1
(pa-vé, vée) part. passé de paver1° Garni de pavés.
Il n'y a point de ville pavée comme Paris [VOLT., Louis XIV, 29]
Fig. Gosier pavé, gosier supportant des boissons très fortes ou très chaudes. 2° Fig. Garni comme de pavés.
Quoi, s'écria Babouc, ces peuples enterrent leurs morts dans les mêmes lieux où ils adorent la divinité ? quoi, leurs temples sont pavés de cadavres ? [VOLT., Babouc.]
Les rues en sont pavées, se dit en parlant de certaines gens qui affluent dans une ville. PROVERBE
- L'enfer est pavé de bonnes intentions (voy. INTENTION).
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877