penseur
penseur, euse
n.penseur
(pɑ̃sœʀ) masculinpenseuse
(pɑ̃søz) fémininnom
PENSEUR
(pan-seur) s. m.SYNONYME
- PENSEUR, PENSIF. Un penseur est un homme qui a de la force et de l'habitude de penser, surtout philosophiquement ; pensif indique une méditation actuelle et un peu triste sur quelque chose. La pensée occupe le penseur ; ses pensées occupent le pensif.
HISTORIQUE
- XVe s. Jean Lyon contrepensa sur les penseurs [opposa ruse à ruse] [FROISS., II, II, 53]Un bon penseur pense au revers [au rebours] qu'on pense [, Faifeu, p. 91]
ÉTYMOLOGIE
- Penser ; bourguig. penseu.
penseur
Libre penseur, Celui qui s'est affranchi de tout dogme religieux.
penseur
Penseur, Deliberator.
penseur
PENSEUR, s. m. PENSIF, IVE, adj. [Pan-ceur, cif, cive: 1re lon.] Le 1er, se dit de celui qui est acoutumé à penser, à réfléchir: c'est un penseur; le 2d, de celui qui est ocupé d'une pensée chagrinante. "Je le trouve tout pensif depuis quelque tems: elle paraissait inquiète et pensive.
Rem. Penseur a été long-tems peu usité, et on peut le regarder comme un mot nouveau: les uns l'emploient pour louer, les aûtres pour se moquer. "L'Auteur (M. G..) qui marche sur les traces de Montesquieu, semble aspirer à la gloire d'un penseur profond, plutôt qu'à celle d'un Orateur. Ann. Litt. "M. Th. est moins éloquent que boursouflé, plus compilateur et copiste que penseur et original. Sabat. Trois Siècles, etc. "Ces Poètes seront plus profonds, plus penseurs que ceux des autres nations. De Lille.
Penseurs célèbres, pauvres gens,
Qui, sur le systême du monde,
Balbutiez vos argumens.
Dorat.
"Tous ces Philosophes, ces penseurs, comme ils s'apellent, sont de rudes gens. Th. d'Éduc.