portage
portage
n.m.PORTAGE
(por-ta-j') s. m.HISTORIQUE
- XIIIe s. Notenier qui ne randront rien de portage [, Liv. de just. 123]
- XIVe s. Qu'il vous plaise ottroyer audit commun de Genes le treffe et le portaige par mer des marchandises que l'en porte de vostre royaume oultre mer [DU CANGE, portagium.]
- XVe s. Le fardeau très pesant s'estoit venu plongier sur mes espaules jusques à durement ressongnier [craindre] comment je me chevirois du portage là où je ploioie dessoubs [CHASTEL., Exp. s. vérité.]
ÉTYMOLOGIE
- Porter.
portage
Droit de portage, Droit que chaque officier de marine et chaque matelot ont d'embarquer pour leur compte jusqu'à un poids donné. Cette expression est maintenant peu usitée. Voyez Port permis.
PORTAGE se dit particulièrement de l'Action de porter, de transporter par voie de terre une embarcation arrêtée par un obstacle sur un cours d'eau. Faire portage.
Il se dit encore du Transport à dos d'homme ou d'animaux. Le portage est encore usité dans certaines régions de l'Afrique centrale.
portage
Portage, Latio, Vectio, Inuectio, Gestatio.
Portage, ou passage, Circunuectio.
portage
PORTAGE, s. m. 1°. L'action et la peine de porter. "Il faut tant pour le portage. = 2°. Dans la Marine marchande, ce que chaque Oficier ou Matelot peut porter et embarquer pour son compte. "Il a droit de portage pour tant de quintaux. = 3°. Dans certains fleuves de l'Amérique, les endroits où, à cause des chûtes d'eau, il faut porter le canot jusqu'à un autre endroit où la rivière est navigable. "De là jusqu'à Quebec, il y a tant de portages.