posthume
posthume
adj. [ du lat. postumus, dernier ]POSTHUME
(po-stu-m') adj.ÉTYMOLOGIE
- Lat. posthumus, qui est, comme l'ont reconnu les grammairiens, une fausse orthographe pour postumus ; l'orthographe posthumus a été suggérée par une fausse étymologie, post, après, humus, la terre : cette étymologie est dans Servius, qui l'interprétait post humatam matrem. La vérité est que postumus est le superlatif de posterus (voy. POSTÉRIEUR). Il conviendrait que l'Académie corrigeât la fausse orthographe, et écrivît postume.
posthume
Il se dit encore d'un Ouvrage qui paraît pour la première fois après la mort de l'auteur. Ouvrage posthume. OEuvres posthumes.
Il se dit aussi de Ce qui se produit après la mort d'une personne. On lui a rendu des honneurs posthumes.
posthume
Posthume, Posthumus, C'est celuy qui prend naissance apres la mort de son pere.
posthume
POSTHUME, adj. et subst. [Postume: dern. e muet.] Au propre, qui est né aprês la mort de son père: un ou une fille posthume. C'est un posthume. = Au figuré, qui a paru aprês la mort de l'Auteur: "Ouvrage posthume.
Rem. Ce terme se raporte toujours au défunt, mais activement: c'est ce qui est émané de lui qui est posthume. Ling. Ainsi, comme adoption a un sens passif, le terme de posthume ne lui convient pas. M. D'Alembert a donc eu tort de dire que l' adoption de Molière, faite par l'Académie, était une adoption posthume, parce qu'elle avait été faite aprês sa mort. Si adoption avait un sens actif, elle voudrait dire que l'Académie serait morte, et qu'elle aurait adopté Molière par un codicille. Les oeuvres d'un Auteur, imprimées aprês son décês, sont des OEuvres posthumes; mais le jugement qu'en portent des critiques vivans, n'est pas un jugement posthume. = Fontenelle dit aussi de Descartes, qu'il n'a reçu que des honneurs posthumes. Cette phrâse pèche par le même endroit que celle de M. D'Alembert; car ceux qui rendent ces honeurs à Descartes ne sont pas morts.
posthume
postuumposthumousאחרי מות (ת), אַחֲרֵי מוֹתpostmorta (pɔstym)adjectif