potée
(Mot repris de potées)potée
n.f. [ de pot ]potée
(pɔte)nom féminin
POTÉE
(po-tée) s. f.REMARQUE
- Boissonade (Critique litt. t. II, p. 450) croit " qu'il faut dire non point une potée de souris mais une portée, comme Mme de Sévigné " ; et Legoarant, adoptant la même idée, cite la lettre 417, qui est celle du 29 août 1677. Mais M. Régnier, dans son édition, a potée, et n'indique même aucune variante. D'ailleurs il n'y a aucune raison pour contester potée de souris, qui s'est dit comme potée d'enfants, par une figure qui se conçoit.
HISTORIQUE
- XIIIe s. Et de pois une grant potée [, Nouv. rec. de contes, t. I, p. 207]
- XVIe s. Il mettoit de bon matin sa petite potée au feu, que sa fille faisoit cuire [DESPER., Contes, XX]Esveillé comme une potée de souris [OUDIN, Curios. franç.]
ÉTYMOLOGIE
- Pot ; wallon, potaie.
potée
Il se dit, figurément et populairement, d'une Grande quantité. Une potée d'enfants, Un grand nombre d'enfants.
Fig. et pop., Il est éveillé comme une potée de souris se dit d'un Enfant très vif, très remuant et très gai.
potée
Potée d'émeri, Poudre qui se trouve sur les meules ayant servi à tailler les pierreries, et qui sert à polir les métaux.
POTÉE, en termes de Fondeur, désigne la Composition préparée avec de l'argile, de la fiente de cheval et de la bourre, qui sert à former un moule. Moule de potée.
potée
POTÉE, s. f. [2e é fer. et long, 3e e muet.] 1°. Ce qui est contenu dans un pot. "Une potée d'eau. = Proverbialement: éveillé comme une potée de souris, se dit d' un enfant fort gai et remuant. = 2°. Potée d'étain; étain calciné, qui sert à polir. On dit aussi, potée d'émeri, et potée tout seul, en termes de Fondeur.