pressurage
pressurage
n.m.PRESSURAGE
(prè-su-ra-j') s. m.HISTORIQUE
- XVIe s. Ce qui reste du pressurage est remis dans la cuve, et par dessus jettée quelque quantité d'eau, pour y bouillir un couple de jours [O. DE SERRES, 249]Pressoirage [COTGRAVE, ]
ÉTYMOLOGIE
- Pressurer.
pressurage
pressurage
PRESSURAGE, s. m. PRESSURER, v. a. PRESSUREUR, s. m. [Prè-surage, ré, reur: 1re è moy. 3eé fer. au second.] Pressurer, c'est, au propre, presser des raisins ou aûtres fruits, et en tirer la liqueur par le moyen du pressoir. — Par extension, c'est les étreindre fortement avec la main pour en faire sortir le jus. = Au figuré, st. famil. épuiser par des impôs; par des taxes. "On a pressuré cette paûvre Province. "Pressurer la bourse de quelqu'un: lui tirer jusqu'au dernier sou. = Pressurage est l'action de pressurer. — C'est aussi le vin qu'on fait sortir du marc à force de pressurer. "Vin de pressurage: Ce n'est que du pressurage. = Pressureur, ouvrier qui travaille à faire mouvoir le pressoir.
Rem. Comme on dit pressoir, il semble qu' on devrait dire pressoirer, pressoirage, pressoireur; mais l'usage est pour pressurer, etc. L. T.