prisée
prisée
n.f.PRISÉE
(pri-zée) s. f.HISTORIQUE
- XVIe s. À eulx [les censeurs] appartenoit de faire la prisée et l'estimation des biens de chasque citoyen [AMYOT, Caton, 32]
ÉTYMOLOGIE
- Priser, 1.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- PRISÉE. - HIST. Ajoutez : XIVe s. Qui achetera terre par prisiée l'un à l'autre... [VARIN, Archives administr. de la ville de Reims, t. III, p. 488]
prisée
prisée
PRISÉE, s. f. PRISER, v. act. PRISEUR, s. m. [Prizé-e, zé, zeur; 1re lon. devant l'e muet, il prise, prisera, etc. 2e é fer. aux 2 prem.] Priser, au propre, mettre le prix à une chôse, en faire l'estimation. "Deux Libraires ont prisé les livres de cette bibliothèque. Fig. style familier. Cet homme prise trop ses marchandises: il estime trop ce qui lui apartient. = 2°. Au figuré, Estimer. "On prise beaucoup ce Prédicateur, cet ouvrage. "Cet homme se prise trop pour priser les aûtres.
PRISÉE et PRISEUR ne se disent qu'au propre. — Action de priser. Faire la prisée de... En style prov. "Cette fille est demeurée pour la prisée: aprês avoir refusé de bons partis, elle vieillit sans se marier. = Huissier qui prise. "Un Huissier-priseur: le Juré-Priseur.