puîné
(Mot repris de puînés)puîné, e
adj. et n. [ de puis et né ]puine
puîné
Il s'emploie substantivement pour distinguer de l'aîné ses Frères et soeurs. C'est mon puîné. Dans la conversation, on se sert plus ordinairement du nom de Cadet.
puîné
PUîNÉ, NÉE, adj. et subst. [Puî-né, né-e: 1re lon. 2e é fer. Richelet écrit puisné, et veut qu'on prononce l's: ce n'est plus l'usage.] Celui, celle, qui est né ou née depuis un de ses frères ou une de ses soeurs. C'est mon frère puîné, ma soeur puînée. = S. m. "C'est mon puîné. "Dans certaines Coutumes, les puinés sont mal partagés. = Suivant la Touche, le mot de cadet est plus usité. L'Académie les disait également. Dans la dern. édition, elle préfère celui-ci pour la conversation. Mais il y a, à mon avis, une autre diférence. Avec le régime, ou le pronom possessif qui en tient lieu, on dit puîné dans la Pratique, et cadet dans le discours famil. Le puîné, ou le cadet de M. un tel: c'est son puîné, ou son cadet: mais quand on parle absolument; puîné se dit relativement à celui qui est plus âgé, et cadet, du plus jeune de tous. L'aîné, le puîné et le cadet. "Jean est-il le cadet? — Non, c'est Pierre: Jean est un des puînés, ou le puîné, suivant qu'il y en a plus de trois, ou trois seulement.