quête
quête
n.f. [ du lat. quaerere, chercher ]QUÊTE1
(kê-t') s. f.HISTORIQUE
- XIIIe s. Et s'ele [la demande] est niée, li sires puet [peut] fere enquerre de sa autorité, et par sa queste fere le amender [, Liv. de just. 12]
- XIVe s. Si te diray les quatre manieres d'aller en queste [à la chasse] [, Modus, f° X]Et lors le doit son mestre fere mener le limier en queste au matin après luy [GASTON PHÉBUS, Livre de chasse, ch. 28]
- XVe s. Je m'en irai costoyant ces vallées pour ouïr et savoir si j'aurai nulles nouvelles de Geronnet, qui nous a mis en celle queste [FROISS., II, III, 99]
- XVIe s. Pourtant, plaideurs aux amoureuses questes, Allez ailleurs presenter vos requestes [MAROT, I, 388]Sa queste [de la vertu] est scabreuse et laborieuse [MONT., I, 70]Les oyseaux vont à la queste du grain [ID., I, 142]Il tendit les filets, un autre prist la queste [RONS., 689]Celuy qui a taille ou queste es quatre cas peut tailler ses sujets : quand il va en voyage d'outremer visiter la terre sainte, quand il est prisonnier des ennemis, quand il marie sa fille, et quand il est fait chevalier [, Coust. gén. t. II, p. 431]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. questa, quista ; espagn. questa ; ital. chiesta ; du lat. quaesitus, cherché (voy. QUERIR).
QUÊTE2
(kê-t') s. m.ÉTYMOLOGIE
- On écrivait aussi chete, chette, qui, d'après Jal, est équivalent de chute, choite.
quête
Il se dit, en termes de Chasse, de l'Action d'un valet de limier qui va détourner une bête pour la lancer, et de l'Action du chien qui démêle la voie d'un cerf, d'un sanglier, etc., qu'on veut détourner. Aller en quête. Un limier bon pour la quête.
Il se dit de même en parlant de la Chasse des perdrix. Un épagneul bon pour la quête. Ce chien est trop vif, trop ardent, il n'est pas bon pour la quête.
QUÊTE désigne aussi l'Action de demander et de recueillir des aumônes pour les pauvres ou pour une oeuvre de charité. Faire la quête dans l'église, à domicile, pour les oeuvres de la paroisse, pour les pauvres. Donner à la quête. Les religieux des ordres mendiants font la quête.
quête
QUêTE, s. f. QUÉTER, v. act. QUÉTEUR, EûSE, s. m. et f. [Kête, kété, teur, teûze: 1re ê ouv. et long au 1er, é fer. aux aûtres; 2e e muet au 1er, é fer. au 2d, lon. au dern.] Quête est, 1°. l'action de chercher. "Aprês une si longue quête, je n'en suis pas plus avancé. Il se dit sur-tout avec la prépos. en. "Être en quête de: se mettre en quête. = La Fontaine dit des souris: qu'elles
Mettent le nez à l'air, montrent un peu la tête,
Puis rentrent dans leurs nids à rats;
Puis ressortant, font quatre pas;
Puis enfin se mettent en quête.
"Nous rangeâmes l'Isle, vers le Sud, en quête du Gloucester. Voy. d'Ans. = 2°. Il se dit en termes de chasse: un chien bon pour la quête. Qui a la quête brillante, qui a une belle quête. = 3°. Cueuillette, qu'on fait pour les paûvres, ou pour des oeuvres pieûses. Faire la quête dans l'Église, dans les maisons, etc. Et en parlant des Religieux, aler à la quête.
QUÉTER se dit dans le 2d et le 3e sens. Quéter un cerf, un lièvre, des perdrix. — Fig. quéter des louanges. — V. n. "Un chien qui quête bien: nous avons quété tout le matin, sans rien trouver, disent des Chasseurs. = Faire la quête. Il est neutre, sans régime. "C'est une telle Dame qui quêtera aujourd'hui. Quéter de porte en porte. "Ces Religieux ont permission de quéter dans la ville.
QUÉTEUR, EûSE, n'a que la dernière signification. Celui, celle qui fait la quête. "Dans cette Eglise, il y a une procession de quéteurs, qui ne finit plus. "Une quêteûse, qui est jolie, amasse beaucoup d'argent. — Adj. Frère quéteur.
quête
מגבית (נ), שנור (ז), מַגְבִּיתrondgang, zoektochtquest, collection, offertory, pursuit, searchQuest (kɛt)nom féminin
à la recherche de être en quête de reconnaissance
quête
[kɛt] nfla quête d'un emploi → the search for a job, the quest for a job
se mettre en quête de qch → to go in search of sth
faire la quête (à l'église) → to take the collection; [artiste] → to pass the hat round