râle
1. râle
n.m. [ de râler ]2. râle
n.m. [ de râler ]RÂLE1
(râ-l') s. m.HISTORIQUE
- XIVe s. L'en peut voler aux raales des champs qui sont roux [, Ménagier, III, 2]
ÉTYMOLOGIE
- Picard (St-Valery), reille ; allem. Ralle ; angl. rail ; bas lat. rallus. Diez, après Buffon, y voit le verbe râler, à cause du cri de cet oiseau ; et Scheler cite à l'appui que le râle est dit en provençal ronfle, du verbe ronfla, ronfler, et en allemand Wiesenschnarcher, le ronfleur des prés ; cependant il faut noter qu'au XIVe s. le mot est raale ; il faut noter aussi que Regnard le nomme rafle : Poules de Caux, pluviers, une demi-douzaine de rafles (suivant certaines éditions), de lapins de garenne, le Bal, sc. 11.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- 1. RÂLE. - HIST. XIVe s. Ajoutez :
RÂLE2
(râ-l') s. m.ÉTYMOLOGIE
- Mot d'origine germanique ; angl. rattle ; flam. ratelen ; haut-allem. rasseln, faire du bruit.
râle
râle
En termes de Médecine, il se dit particulièrement de Certains bruits anormaux que l'on perçoit, à l'auscultation, dans les voies respiratoires.
râle
RâLE, s. m. RâLEMENT, s. m. RâLER, v. n. [1re lon. 2e e muet aux 2 prem. é fer. au 3e.] Râle est 1°. une sorte d'oiseau bon à manger, qui est un peu plus grôs qu'une câille, et qui court fort vîte. Il a le plumage rougeâtre.
2°. Râle et Râlement, l' action de râler, de rendre en respirant un son enroué, causé par la dificulté de la respiration. Ils se disent proprement des agonisans. "Le râle, ou le râlement de la mort. "Sa poitrine s'emplit, il comence à râler: on l'entend râler de l'antichambre. — Il y a des persones qui râlent en dormant. = Suivant M. l'Abé Roubaud, le mot râle exprime le bruit qu'on fait en râlant: et celui de râlement, la crise qui fait qu'on râle. Un agonisant a le râle, et il est dans le râlement: vous entendez le râle; et vous voyez la poitrine opressée, la gorge embarrassée, {C351a~} l'expiration troublée par le râlement. Extr. des Synon. Fr.