réconfort
(Mot repris de réconforts)réconfort
n.m.RÉCONFORT
(ré-kon-for ; le t ne se lie pas) s. m.HISTORIQUE
- XIIIe s. Hé, sire, vous en ayés bon reconfort ; car si grant honneur n'avint onques au roy de France, comme il vous est avenu [JOINV., 229]
- XVIe s. C'est le commun reconfort des envieux... [AMYOT, Pélop. 45]
ÉTYMOLOGIE
- Voy. RÉCONFORTER.
réconfort
reconfort
Reconfort, Solatium, voyez Confort.
Voila mon reconfort, que en quelque lieu, etc. Vna haec spes vbi vbi est, diu celari non potest.
reconfort
RECONFORT, s. m. RECONFORTER, v. act. [1re e muet; l'Académie met un accent sur l'é, réconfort, réconforter: mais re étant dans ces deux mots réduplicatif, il est plus convenable de n'y mettre point d'accent. Si l'usage contraire est constant, il n'y a rien à dire; mais s'il est douteux, il faut, ce me semble, se décider en faveur de la règle et de l'analogie.] Reconfort, consolation, secours dans l'afliction. Reconforter, fortifier, conforter. — Consoler. "Dieu sera notre reconfort. Il est le reconfort des afligés.
Ainsi fut sourde au reconfort
Celle qui, etc.
Malh.
Ménage ne dit rien sur ces mots. L'ancien Trévoux les met sans remarque. La Touche dit qu'il ne sont pas du beau style, mais que le substantif pouvait encôre trouver place dans la poésie. Il observe que l'Académie ne les désaprouvait point. Dans la dern. édition, elle dit du substantif, qu'il commence à vieillir; et du verbe, dans le sens de consoler, qu'il vieillit. = Il est plus usité pour signifier fortifier, au propre. "Ce doigt de vin l'a un peu reconforté.
réconfort
réconfort
comfort, reassurance, solaceהינחמות (נ), התנחמות (נ), התעודדות (נ), עידוד (ז), עִידוּד, הִתְנַחֲמוּת, הִתְעוֹדְדוּתtroost, steunconforto, ristoroKomfortкомфорт舒適komfortkomfort (ʀekɔ̃fɔʀ)nom masculin