régence
régence
n.f.RÉGENCE
(ré-jan-s') s. f.HISTORIQUE
- XVIe s. Le dire humain ne se doibt servir de la dignité, majesté, regence du parler divin [MONT., I. 401]
ÉTYMOLOGIE
- Réqent.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- RÉGENCE. Ajoutez :
régence
Il désigne aussi la Dignité qui donne pouvoir et autorité de gouverner un État pendant l'absence ou pendant la minorité du souverain. Saint Louis, à son premier voyage d'outre-mer, laissa, confia la régence du royaume à la reine Blanche, sa mère. Après la mort de Louis XIII, la régence fut donnée, déférée à la reine Anne d'Autriche.
Il se dit aussi du Temps que la régence dure. Au commencement de la régence. Pendant la régence de Marie de Médicis. Les troubles d'une régence. En ce sens il s'emploie familièrement comme adjectif et signifie Qui rappelle le style, les moeurs de la Régence de Philippe d'Orléans. Un fauteuil Régence. Il est très Régence.
Il se disait aussi de Certains petits États musulmans situés sur la côte d'Afrique et gouvernés par délégation du sultan de Constantinople. Les régences barbaresques étaient au nombre de trois : Alger, Tunis et Tripoli. La régence d'Alger. Les villes de la régence. Dans toute l'étendue de la régence.
regence
Regence ou gouvernement, Rectio, Moderatio, Moderamen.
Regence de royaume, pendant que le Roy est absent, ou si jeune qu'il ne peut regir, Interregnum, Proprincipatus, Regiminis fasces, B. Proregis, Regni rerum gestio, administratio.
régence
RÉGENCE, s. f. RÉGENT, ENTE, s. m. et f. RÉGENTER, v. n. et act. [Réjance, jan, jante, janté: 1re é fer. 2e lon. 3e e muet au 1er et au 3e, é fer. au 4e.] Régent, ente, est 1°. Celui, celle qui régit, qui gouverne l'État pendant une minorité, ou une absence du Souverain. = 2°. Régent, celui qui enseigne dans un Collège. "Régent de Philosophie, de Rhétorique. — Adj. Docteur Régent en Médecine, etc. = On dit plus ordinairement Régent, de ceux qui enseignent dans les basses Classes; et Professeur, de ceux qui enseignent la Rhéthorique, la Philosophie, etc.
RÉGENCE se dit dans le 1er sens, de la dignité d'un Régent et d'une Régente d'un Royaume, et du tems qu'elle dûre. = Dans le 2d sens, il ne se dit que du tems, pendant lequel un homme enseigne publiquement dans un Collège.
RÉGENTER, ne se dit que dans ce 2d sens. Enseigner en qualité de Régent. = V. n. "Il a régenté pendant dix ans en divers Collèges. = V. act. "Régenter la Sixième, la Troisième, la Rhétorique. = Figurément, aimer à dominer, à faire prévaloir son avis. "Cet homme veut régenter par tout. "Il régente tous ses confrères.