révolté
révolté, e
adj. et n.révolté
révoltée
(ʀevɔlte)adjectif
révolté
masculinrévoltée
fémininnom
révolte
Il s'emploie aussi figurément. La révolte des sens contre la raison; de la chair contre l'esprit. La révolte de l'instinct.
Il signifie encore Violente indignation, sursaut de colère, de résistance. À cette proposition, il eut un mouvement de révolte.
revolte
Revolte, f. penac. Defectio. Liu. lib. 23. Apostasia.
révolte
RÉVOLTE, s. f. RÉVOLTER, v. act. [1re é fer. 3e e muet au 1er, é fer. au 2d.] Révolte, rebellion, soulèvement. "Avoir l'esprit de révolte. "Ce fut une révolte générale. Soufler, exciter la révolte: apaiser, calmer une révolte. = Fig. La révolte des sens, de la chair, des passions.
RÉVOLTER, c'est 1°. Porter à la révolte. "C'est lui, qui avait révolté toute les Provinces. "Révolter les enfans contre leur père, les Inférieurs contre les Supérieurs. = Se révolter contre son Prince. "La chair se révolte contre l'esprit, les sens contre la raison. = 2°. Choquer, indigner. "Son discours révolta toute l'assemblée.
Rem. Plusieurs n'admettent révolter actif que dans ce dernier sens; et ils veulent pour le premier, qu'on dise faire révolter: C'est lui, qui a fait révolter toute la Province. Je serais volontiers de cette opinion. L'Acad. les met tous deux sans remarque. * Anciènement on faisait régir au réciproque l'ablatif. "Se révolter du parti du Parlement. Procês de Charles I: on dit constamment aujourd' hui, se révolter contre.
RÉVOLTANT, ANTE, adj. verbal, qui révolte, qui choque, qui indigne. "Discours révoltant, manières révoltantes. = Il aime à suivre le nom, qu'il afecte; quelquefois pourtant il peut le précéder. "Le salutaire et révoltant détail des opinions extravagantes, que la philosophie moderne a répandûes depuis 30 ou 40 ans. Mde de Sillery.
RÉVOLTÉS, s. m. pl. "Les révoltés se rendirent maîtres de cette place. = On ne le dit point au singulier. Au lieu de dire, on saisit un révolté, on doit dire, un des révoltés.