raire
raire
ouréer
v.i. [ du lat. ragere, rugir ]Crier, en parlant du cerf, du chevreuil ; bramer.
Maxipoche 2014 © Larousse 2013
RAIRE2
(rê-r') v. a.Mot hors d'usage et signifiant raser, tondre. À barbe de fou on apprend à raire, on devient habile en son métier au péril de ceux qui sont assez fous pour permettre qu'on s'exerce d'abord sur eux. Ne se soucier des rais ni des tondus, ne se soucier de personne.
HISTORIQUE
- XIe s. La teste.... jus des espaules raire [, Ch. de Rol. CXL]
- XIVe s. Avoir fait raire et fausser une date de nos lettres [DU CANGE, radiare.]
- XVIe s. Sans estre ne raiz ne tondu, Incontinent on le fait moyne [MAROT, I, 188]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. raire ; du lat. radere, raser.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877
raire
RAIRE, ou REER. v. n. Terme de Vénerie. Crier. Les cerfs raient quand ils sont en rut.
raire
RAIRE. v. a. Raser, couper le poil si près de la peau, qu'il n'y en paroisse plus. Il est vieux.
Dictionnaire de L'Académie française 5th Edition © 1798
raire
Raire, Radere, Adradere, Tondere caput, Attondere, voyez Raser.
Un barbier rait l'autre, Simile illi, Mutuum muli scabunt, Tonsores radunt alter alterum.
Aisé à raire, Rasile.
Ray, ou rasé, Rasus, Rasilis.
Qui n'est point ray, Irrasus.
Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606
raire
*RAIRE, v. act. Vieux mot. Raser. Le participe passif était rais. Il s'est conservé dans cette phrâse proverbiale; ne se soucier ni de rais, ni de tondus; c. à. d. de persone. — Raire ou réer, v. n. En termes de Vénerie, le cri du cerf.: "Les cerfs raient, ou réent, quand ils sont en rut.
Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788
Traductions