ramoner
(Mot repris de ramonât)ramoner
v.t. [ de l'anc. fr. ramon, balai, de raim, rameau ]Débarrasser un conduit, un appareil de la suie qui s'y est déposée : Ramoner une cheminée.
Maxipoche 2014 © Larousse 2013
ramoner
Participe passé: ramoné
Gérondif: ramonant
Indicatif présent |
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je ramone |
tu ramones |
il/elle ramone |
nous ramonons |
vous ramonez |
ils/elles ramonent |
Collins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011
RAMONER
(ra-mo-né) v. a.1° Nettoyer le tuyau d'une cheminée, en ôter la suie. Fig. et populairement. Ramoner quelqu'un, le gronder, lui faire une vive réprimande.
2° Se ramoner, v. réfl. Être ramoné. Les cheminées se ramonent tous les ans.
REMARQUE
- L'Académie ne met qu'une n à ramoner ; dans les mots de ce genre elle en met deux : sermonner, etc. Il faudrait partout suivre l'uniformité ; et le mieux serait de ne mettre qu'une n.
HISTORIQUE
- XIIIe s. Il n'i a chambrete petite, Qui ne soit si bien ramonée Que jà poudre n'i ert [sera] trouvée [RUTEBEUF, t. II, p. 234]
- XIVe s. À Pierre de Causaing, pour ramonner et netyer le markiet où li fiens avoit esté [CAFFIAUX, Régence d'Aubert de Bavière, p. 58]
- XVe s. Et s'en vont entre-tailler l'ung l'autre aux espées nues, tant qu'ils peuvent ramonner de haut à la force des bras [, Perceforest, t. I, f° 25]
- XVIe s. Une chambriere, qui se disoit Picarde (combien qu'elle fust Normande), de laquelle il avoit prins un peu auparavant que ramon estoit un balai, et ramonner, balier, en la chansonnette : Ramonnez-moi ma cheminée [DES PÉRIERS, Contes, XCVIII]
ÉTYMOLOGIE
- Ramon ; picard, ramonner, balayer.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877
ramoner
RAMONER. v. tr. Nettoyer le tuyau d'une cheminée, en faire tomber la suie. Ramoner la cheminée.
Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5
ramoner
RAMONER, v. act. RAMONEUR, s. m. [Ramoné, neur 3e é fer. au 1er: l'o est long devant l'e muet: il ramône, il ramônera etc.] Ramoner, c' est nétoyer le tuyau d'une cheminée, en ôter la suie. Ramoneur, celui, dont le métier est de ramoner les cheminées.
Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788