rançon
rançon
n.f. [ du lat. redemptio, rachat, de redimere, racheter ]RANÇON
(ran-son) s. f.HISTORIQUE
- XIIe s. Por pecheors [pécheurs] venir à raenson [, Ronc. p. 48]
- XIIIe s. Sire, il vous mandent et prient que vous prendés de lor signor raenchon ; et il vous en donront tant qu'il vous en venra en gré [, Chr. de Rains, p. 56]
- XVe s. ....Et vous laisserai venir à rançon legere et gracieuse [le roi d'Angleterre à messire Hervey son prisonnier] [FROISS., I, I, 214]
- XVIe s. En laissant aller francs et sans payer rençon, ceulx qui y avoient esté pris prisonniers [AMYOT, Démétr. 20]Ils [les vainqueurs chez les sauvages d'Amérique] ne demandent à leurs prisonniers aultre rançon que la confession et recognoissance d'estre vaincus [MONT., I, 241]
ÉTYMOLOGIE
- Prov. reemsos, rezempto ; esp. redencion ; ital. redenzione ; du lat. redemptionem, de redimere, racheter, de re, red, indiquant retour, et emere, acheter. Rançon est une contraction de raençon.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- RANÇON. Ajoutez :
rançon
Il s'est dit aussi de la Somme d'argent, moyennant laquelle un vaisseau de guerre ou un corsaire relâchait un bâtiment marchand ennemi qu'il avait capturé.
Il se dit au figuré d'un Inconvénient par lequel on paie un avantage, un plaisir, un honneur. La goutte est souvent la rançon des plaisirs de la table. La rançon de la gloire, des honneurs.
rancon
Un Rancon, Hasta liliata, Hasta trifurca.
Instrument de guerre, comme pourroit estre un rancon, Falx.
Chariot garni et muni de rancons, Falcatus currus.
Qui use d'un rancon, Falcarius.
rançon
Rançon, Rançonner, Cerchez Rençon.
rançon
RANÇON, s. f. RANÇONEMENT, s. m. RANÇONER, v. act. RANÇONEUR, EUSE, subst. m. et f. [Ranson, sone-man; soné, neur, neûze: 3e e muet au 2d, é fermé. au 3e, lon. au dern. = Pourquoi n'écrit-on pas ranson, etc. La cédille est un caractêre étranger à notre langue, que l'on ne devrait employer que par nécessité] Rançon est le prix que l'on done pour la délivrance d'un captif ou d' un prisonier de guerre. "Mettre, prendre à rançon. Payer rançon ou sa rançon, ou la rançon de. = Rançoner, mettre à rançon. Au propre, on ne le dit que d'un~ vaisseau de guerre ou d'un corsaire, qui relâche un batiment qu'il a pris, moyénant une certaine somme. = Au figuré [stil. famil.] Exiger plus qu'il ne faut, en se prévalant du besoin. "C'est une hôtellerie, où l'on rançone les pâssans. Scar. "Rançoner le Bourgeois. D' Abl. "Notaire, Procureur, qui rançone ceux, qui ont besoin de lui, qui~ s'adressent à lui. = Rançonement et rançoneur ne se disent que dans ce dernier sens et dans le stile critique et chagrin.
rançon
rançon
ransomגאולה (נ), דמי חסות (ז״ר), דמי כופר (ז״ר), כופר (ז), כופר נפש (ז), פדיון (ז), דְּמֵי חָסוּת, דְּמֵי כֹּפֶרlosgeld, prijs, losprijsrescatløsepenge, løsesumLösegeldelaĉeta monorescateriscatto, tagliaفِدْيَةvýkupnéλύτραlunnaatotkupnina身代金몸값løsepengerokupresgateвыкупlösensummaค่าไถ่ตัวfidyetiền chuộc赎金贖金 (ʀɑ̃sɔ̃)nom féminin