redressement
redressement
n.m.redressement
(ʀədʀɛsmɑ̃)nom masculin
modification du montant à payer aux impôts Elle a eu un redressement fiscal.
REDRESSEMENT
(re-drè-se-man) s. m.HISTORIQUE
- XIe s. Ele est lumiere à pecheors, Redrecement, veie [voie] et secors [WACE, Vierge Marie, p. 55]
- XVIe s. En ces redressemens [réformes] ici il faut vertu et authorité [LANOUE, 277]Nul acte ne peut estre plus juste que de pourchasser en ceste partie de l'Europe subjuguée le redressement de l'ordre politique [ID., 386]
ÉTYMOLOGIE
- Redresser.
redressement
Il s'emploie aussi figurément et signifie Action de corriger, de rétablir, de réparer. Le redressement d'un tort, d'un grief. Le redressement des finances. Le redressement de la situation militaire. Le redressement des mauvais instincts. Opérer un redressement.
redressement
REDRESSEMENT, s. m. REDRESSER, v. act. REDRESSEUR, s. m [Redrèceman, cé, ceur: 1re e muet, 2eè moy. 3e e muet au 1er, é fer. au 2d.] Redresser, 1°. au propre, c'est rendre droit. "Redresser une planche, un bâton. = Se redresser: on dit à une jeune persone: redressez-vous, tenez-vous droite. = Se redresser (style famil. et plaisant ou critique) se dit d'une femme ou fille, qui prend plus de soin de son ajustement qu'à l'ordinaire; et de ceux qui paraissent ennorgueillis de quelque nouvel avantage. = 2°. Remettre dans le droit chemin. "Je m'étais égaré: il m' a redressé. = 3°. Il se dit au figuré dans l'un et l'aûtre sens. "La raison redresse les mauvaises inclinations et les corrige. Scud. "Ma chère enfant, redressez vos pensées; et ne pensez à moi que pour m'aimer. Sév. (et non pas pour vous inquiéter). "Ce jeune garçon était prês de se perdre; mais on l'a redressé: on l'a mis dans le droit chemin. = 4°. En st. prov. Redresser, c'est atraper. "Les joueurs l'ont redressé. = 5°. Anciènement, redresser les torts, c'était secourir les oprimés, en parlant des Chevaliers errans. On ne le dit plus qu'en plaisantant ou en se moquant.
REDRESSEMENT est l'action de redresser, ou, l'éfet de cette action.
REDRESSEUR ne se dit que dans le sens du n°. 4°. de ceux qui cherchent à atraper, (il est populaire) et du n°. 5°. des anciens Chevaliers errans, qu'on apelait redresseurs des torts. = On s'en sert encôre dans le style moqueur. "Il est bon de faire conoître à fonds ces réformateurs de toutes les opinions, ces redresseurs de tous les torts, ces hommes si grands dans leurs coteries, et si petits dans leurs livres. Journ. de Mons.