refus
refus
n.m.REFUS
(re-fû) s. m.HISTORIQUE
- XIIe s. Obedience offristes ainz e subjectiun ; En refui de ço faites puis appellatiun [, Th. le mart. 85]
- XIVe s. Enquerir se il fesoient cest refus de certaine science [BERCHEURE, f. 63, verso.]
- XVe s. Le duc de Bourgogne venu en Piquardie, lui ouvrirent ceux du païs cités et villes sans nul reffus, Geste des nobles [VIRIVILLE, p. 123]
- XVIe s. En un mesme jour il souffrit deux refus, ce que jamais homme n'avoit fait au paravant [AMYOT, Marius, 5]
ÉTYMOLOGIE
- Voy. REFUSER ; provenç. refut, refui ; catal. refus ; ital. rifiuto.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- REFUS.
- Pressé jusqu'à refus, se dit des substances qui, soumises au pressoir, ne donnent plus de liquide. On admettait alors que les amurcas pressés jusqu'à refus retenaient encore 6 pour 100 d'huile [TEISSERENC DE BORT, Rapport n° 3203 à l'Assemblée nationale]
refus
Il se dit aussi de l'Action de rejeter, de ne pas accepter ce qui est offert. Il lui aurait bien fait cette offre, mais il n'a pas voulu s'exposer à un refus.
Avoir une chose au refus de quelqu'un, Ne l'avoir qu'après qu'un autre l'a refusée. Faire une chose au refus de quelqu'un, La faire après qu'un autre a refusé de s'en charger.
Fam., Cela n'est pas de refus, Je ne refuse pas, j'accepte volontiers ce que vous m'offrez.
Enfoncer, battre un pieu jusqu'à refus de mouton, Jusqu'à ce que le mouton ne puisse l'enfoncer davantage. On dit de même : Ce pieu est au refus.
En termes de Chasse, Un cerf de refus, Un cerf de trois ans.
refus
Refus qu'on fait d'aucun, Repulsa, Recusatio.
Refus qu'on fait de faire quelque chose, Detrectatio.
Qui sont de refus, Reiectanei, B.
Brebis qui sont de refus, qui sont à rejecter, qui ne passeront point, Reiiculae oues, B.
refus
REFUS, s. m. REFUSER, v. act. [Refu, et devant une voyèle refuz; refuzé: 1re. e muet; 3e é fer. au 1er. Devant l'e muet, l'u est long: il refûse, refûsera, etc.] Refuser, c'est 1°. rejeter une ofre qu'on nous fait. Refuser des présens, un emploi, un établissement, etc. = 2°. Rejeter une demande. Il régit ou le datif de la persone et l'acusatif de la chôse, ou seulement l'acusatif de la persone. On dit également bien: il lui a refusé cette grâce ou il l'a refusé. "Je serois fort surpris si vous me refusiez. Cic. à Atticus; Mongault. * P. Corneille change les régimes: il atribûe l'acusatif à la persone, et l'ablatif à la chôse.
Son coeur magnanime,
S'il l'en eut refusée, eut pensé faire un crime
Ce régime n'est pas conforme à l'usage. = Ailleurs, il dit refuser grâce sans article.
J'aurais peine, Seigneur, à lui refuser grâce.
On dit, sans article, demander grâce, on ne dit pas, même en vers, refuser grâce. Un Auteur plus moderne a dit refuser lecture. "Elle ordona à l'orateur de refuser lecture à tous bills qui, etc. C'est un anglicisme. = 3°. Refuser, neutre, régit les verbes avec la prép. de et le datif de la persone. "Refuser de faire, d'aler, etc. On emploie la prép. à dans cette phrâse: il lui a refusé à diner. = 4°. Se refuser régit, tantôt l'acusatif de la chôse, le pronom se étant au datif. "C'est un homme qui se refûse (à soi-même) le nécessaire; tantôt le datif, le pronom se étant à l'acusatif: se refuser aux plaisirs, à la joie, à l'évidence. "La réflexion désolante vint empoisoner dans son âme le plaisir qu'elle avoit goûté.... elle résolut de s'y refuser dans la suite. = Il se dit des chôses, et dans le sujet et dans le régime: "Cette afaire se refûse à tous nos éforts.
Aux seuls infortunés le trépas se refuse. CREB.
Au véritable honeur votre coeur se refuse.Id.
Rem. La Bruyère fait régir au passif la prép. de (l'ablatif) de la chôse. "Quelle plus grande honte y a-t-il d'être refusé d'un poste que l'on mérite, ou d'y être placé sans le mériter. "La même place, dont il est refusé, il la voit doner à un homme, qui n'a point d'yeux pour y voir. — Ce régime est tout au moins douteux. Il est plus sûr de se servir de l'actif; la place qu'on lui refûse, etc. Être refusé, peut se dire sans régime: j'ai demandé cet emploi, mais j' ai été refusé.
Refuser la porte à quelqu'un, c'est en style famil. ordoner qu'on ne le fasse pas entrer quand il se présentera.
REFUS; 1°. action de refuser: "s'exposer à un refus: s'atirer un refus. "Adoucir un refus par des manières honêtes. = Au refus de, adv. Avoir ou faire une chôse au refus de quelqu'un; l'avoir ou la faire aprês que quelqu'un a refusé de l'accepter, ou de la faire. = Cela n'est pas de refus (style famil.) Je l'accepte volontiers. = 2°. La chôse refusée. "Je ne veux point le refus d'un aûtre. = 3°. Être au refus se dit d'un pilotis qu'on ne peut plus faire entrer plus avant en terre.
refus
refus
refusal, denial, unwillingness, rejectionדיחוי (ז), מיאון (ז), סירוב (ז), סרבנות (נ), שלילה (נ), שְׁלִילָה, מֵאוּן, סַרְבָנוּת, סֵרוּבweigering, (het) afslaan, afwijzing, afkeuringrebuigAblehnung, refüsierenrifiuto, ricusaرَفْضodmítnutíafslagάρνησηnegativakieltäytyminenodbijanje拒否거절avslagodmowarecusaотказvägranการปฏิเสธretsự từ chối拒绝отказ拒絕 (ʀəfy)nom masculin