rejet
rejet
n.m.REJET
(re-jè ; le t ne se prononce pas et ne se lie pas ; au pluriel, l's se lie : des re-jè-z heureux ; rejets rime avec paix, succès, faits, etc.) s. m.HISTORIQUE
- XVIe s. Le fossé appartient à celui sur lequel est le rejet ; car qui douve a, si a fossé [LOYSEL, 289]Un fol amant à maints maulx est sujet ; Après un ris on fait de lui rejet ; S'il est joieus avant qu'il soit une heure, Il est dolent, et si lamente et pleure [, Les triomphes de la noble dame, f° 267, dans LACURNE]Si tu permets, Cesar, repulluler de moy Un si meschant reject, chacun dira de toi.... [DU BELLAY, III, 73, recto.]Haies vifves de grenadiers, coudriers, coigners, et semblables plantes de rejet [O. DE SERRES, 149]Nul ne peut mener bestes aumailles, chevalines, chievre, ou autre, qui peuvent porter dommages au reject es bois taillis, jusqu'à ce qu'ils soient defensables [, Coust. gén. t. I, p. 210]
ÉTYMOLOGIE
- Re..., et jet ; provenç. reget, ruade.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- REJET. - HIST. Ajoutez : XIVe s. Certain lieu que il disoient avoir esté et devoir estre voie publique, de vint et deux piez ou environ, depuis le regiet des fossés de ladicte ville (1346) [VARIN, Archives administrat. de la ville de Reims, t. II, 2e part. p. 1128]
rejet
En termes de Finance, il se dit du Renvoi d'une partie d'un compte, qui doit être portée sur un autre chapitre du même compte ou sur un autre compte. Cet article de dépense ayant paru déplacé, on en a ordonné le rejet sur un autre chapitre de compte.
En termes de Versification, il se dit d'Un ou de plusieurs mots que l'on rejette au vers suivant.
En termes d'Agriculture, il se dit du Nouveau bois, de la nouvelle pousse d'une plante, d'un arbre. Voilà le rejet de cette année. Ce n'est encore là que le rejet d'une année.
Il se dit aussi pour Rejeton. Les nombreux rejets de cet arbre empêchent qu'il ne profite.
rejèt
REJèT, s. m. REJETABLE, adj. REJETER, v. a. REJETON, s. m. [1re e muet; 2e è moy. au 1er, e muet aux trois aûtres: devant la syll. fém. l'e muet se change en è moy. il rejette ou rejète, il rejettera ou rejètera. = Anciènement, on écrivait reject, rejecter: on écrivit ensuite rejetter, rejetton, etc. et plusieurs l'écrivent encôre de même; mais cette ortographe désigne que l'é est fermé, et il est muet: il ne faut donc mettre qu'un t devant la syllabe masculine, nous rejetons, je rejetai, il rejeta, rejetant, etc. Devant l'e muet, il faut mettre deux t, ou mettre un accent gràve sur l'e: il rejette ou il rejète, pour marquer que l'e est moyen.] Rejèt se dit de la nouvelle pousse d'une plante, d'un arbre. = En termes de Pratique, pièce, qui est rejetée d'un procês: on a ordoné le rejet de cette pièce.
REJETABLE, qui doit être rejeté: proposition, preuve, pièce rejetable.
REJETER, c'est 1°. Jeter une seconde fois. "Rejetez-moi la balle: je vous la rejèterai. = 2°. Repousser. "On lui avait jeté la balle: il la rejeta avec vigueur. = 3°. Jeter une chôse dans l' endroit d'où on l'avait tirée. "Il trouva le poisson trop petit: il le rejeta dans l'eau. = 4°. Jeter dehors. "Ce que la mer rejète sur le rivage. "Il a rejeté tout ce qu'il a mangé. = 5°. En parlant des arbres, repousser, aprês avoir été coupé. "Cet arbre a rejeté de nouvelles branches. Et neutralement: il rejète par le pied. = 6°. Fig. Rebuter, n'agréer pas, ne vouloir pas accepter ou recevoir. "Rejeter des ofres, des propositions, etc.
Rem. On dit qu'une chôse nous jèterait trop loin, pour dire qu'elle ocasionerait de longues discussions. Un Auteur anonime a dit dans le même sens, rejeter trop loin. "Le Baron de Montesquieu eut des mortifications à dévorer. Peut être s'en étoit-il atiré quelques-unes; examen, qui nous rejeteroit trop loin. — Je n'ôse ni condamner, ni aprouver cette façon de parler. = Rejeter sur est fort en usage au figuré. "Ne rejetons pas sur la sagesse, les faûtes des sages. Millot. "Les prétendus sages ont encore plus de tort de rejeter sur la Religion les crimes des chrétiens, qu'elle condamne si sévèrement. = Rejeter pour renvoyer, est tout au moins d'un usage douteux. "Le Gouverneur dona ordre que le sacrifice fut rejeté à un aûtre jour. Let. Édif. — L'Acad. ne le met pas dans ce sens.
REJETON, nouveau jet, que pousse un arbre par le pied ou par le tronc. = Fig. dans le style soutenu, et surtout en poésie, on dit les rejetons pour les descendans. "D'Illustres~ rejetons d'une anciène maison.
D'une tige coupable il craint un rejeton:
Il veut avec leur soeur ensevelir leur nom. Phèdre.
S'il reste un rejeton de la race d'Alcide,
De quinze ans de travaux j'ai perdu tout le fruit.
Mérope.
rejet
rejet
rejection, discharge, shootדחייה (נ), הדחקה (נ), הידחות (נ), מיאון (ז), נתיזה (נ), פליטה (נ), שלילה (נ), הַדְחָקָה, מֵאוּן, נְתִיזָה, שְׁלִילָה(het) achter aan de zin plaatsen [taal], (het) teruggooien, afstoting [medisch], afwijzing, enjambement [vers], loot, spruit, uitgegraven grond, weigering, afkeuring, verwerpingbocciatura, brocco, germoglio, pollone, rigettoAblehnungотхвърляне拒絕hylkääminen거부avslag (ʀəʒɛ)nom masculin
rejet
[ʀəʒɛ] nml'approbation ou le rejet des propositions → approval or rejection of the proposals