reniable
RENIABLE
(re-ni-a-bl') adj.HISTORIQUE
- XVIe s. Tous vilains cas sont reniables [LOYSEL, 803]
ÉTYMOLOGIE
- Renier.
reniable
RENIABLE. adj. des deux genres Il n'est guère usité que dans cette phrase proverbiale, Tous vilains cas, tous mauvais cas sont reniables; ce qui se dit Lorsqu'un homme a commis quelque crime, a fait quelque faute considérable, et que la honte ou la crainte du châtiment fait qu'il le nie.
reniable
RENIABLE, adj. RENIEMENT, s. m. RENIER, v. act. RENIEUR, s. m. [Reni-able, niman, ni-é, ni-eur: 1re e muet, 3e dout. au 1er, é fer. au 3e.] Renier, c'est 1°. proprement, déclarer contre la vérité, qu'on ne conaît point une persone, une chôse. St. Pierre renia trois fois son Maître. = 2°. Désavouer. Renier sa patrie, ses parens. = 3°. Renoncer à.. "Renier sa Religion, sa Foi. = 4°. Renié, qui a renié. "Moine, Chrétien renié, apostat. = Quoique participe passif, cet adjectif a le sens actif. = Voyez RENONCER.
RENIEMENT, action de renier. "Le reniement de St. Pierre. = Reniable n'est usité que dans cette phrâse proverbiale: Tous vilains câs sont reniables; Dénier qu'on ait fait une chôse condamnable, ce n'est pas une preûve qu'on ne l'ait point faite. = Renieur, celui qui renie, qui blasphême: c'est un renieur. st. fam.