rétention
(Mot repris de retention)rétention
n.f.rétention
(ʀetɑ̃sjɔ̃)nom féminin
RÉTENTION
(ré tan-sion ; en vers, de quatre syllabes) s. f.HISTORIQUE
- XVIe s. Le locataire peut user de retention de ses louages pour reparations necessaires [LOYSEL, 480]Y apposant des retentions, courvées et autres conditions, selon la portée de son domaine [O. DE SERRES, 57]Des soies seront aussi emploiées en habits, mais avec retention [retenue], de peur d'abuser de matiere tant precieuse [ID., 884]Il perdit connoissance et raison, avec retention des excremens [PARÉ, VIII, 23]De la suppression ou retention d'urine [ID., XV, 51]Il ne m'en souvient [de ce que j'ai su] ; et, si je suis homme de quelque leçon, je suis homme de nulle retention [MONT., II, 98]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. retentio ; espagn. retencion ; ital. ritenzione ; du lat. retentionem, de retentum, supin de retinere, retenir.
rétention
En termes de Médecine, Rétention d'urine ou simplement Rétention, Maladie dans laquelle la vessie ne peut se débarrasser de l'urine qu'elle contient.
En termes de Procédure, La rétention d'une cause, L'action des juges qui retiennent une cause, en décidant que la connaissance leur en appartient. On dit dans le même sens : Un arrêt de rétention. La rétention d'une cause se dit aussi de la Décision par laquelle une cause est retenue, conservée au rôle et en son rang, pour y être jugée sans aucun délai ni remise.
Droit de rétention, Faculté accordée à certains créanciers de retenir la chose qui se trouve entre leurs mains, jusqu'au paiement de ce qui leur est dû.
retention
Retention, retenuë, Retentio.
Retention d'usufruit vaut autant que delivrance de la chose, Exceptio vsufructus instar est emancipatus fundi, Operatur (inquiunt) traditionem. B.