roseau
roseau
n.m. [ de l'anc. fr. ros, raus, roseau ]ROSEAU
(ro-zô) s. m.HISTORIQUE
- XIIe s. E nostre sires ferrad [frappera] Israel, e croler le frad si cume fait li rosels par cele riviere [, Rois, p. 293]Cez de Egypte ki sunt cume bastons de rosel pesceed, [rompu], Sur qui si l'um se apuied, tost falsed et depiesced [, ib. 408]
- XVIe s. Appuiez-vous, après Dieu, sur ces espaules fermes, et non sur ces roseaux tremblans à tous vents [D'AUB., Hist. III, 184]Estançonner le mensonge d'un roseau [COTGRAVE, ]Ung vaisseau d'argent doré, de forme ronde, de la longueur de près d'une aulne de Paris, dedans lequel estoit le roseau qui fut baillé à N. S. Jesus-Crist, quant Pilate dict aux Juifs : Ecce homo [DE LABORDE, Émaux, p. 478]
ÉTYMOLOGIE
- Wallon, rozaî ; prov. rauzel, rauzeu ; d'un radical ros ou raus qui se trouve dans l'ancien français et dans le provençal ; Berry, rauche, roseau ; norm. ros ; du goth. raus, jonc ; allem. mod. Rohr.
roseau
Fig., C'est un roseau qui plie à tous les vents se dit d'un Homme qui n'a point de fermeté, qui cède à toutes les impulsions qu'on veut lui donner.
Fig., Il s'appuie sur un roseau, Celui en qui il met sa confiance n'a pas la force, le crédit, l'autorité nécessaire pour le soutenir.
Fig., et fam., C'est un roseau peint en fer se dit d'un Homme qui a l'apparence de la fermeté, mais qui au fond est faible et irrésolu.
roseau
Roseau, Arundo, Canna, Calamus.
De roseau, Cannitius, Arundineus.
Semblable à roseaux, Arundinaceus.
Plein de roseaux, Arundinosus.
Lieu où croissent les roseaux, Cannetum, Arundinetum.
roseau
ROSEAU, s. m. [rozo; 2e lon. au plur. Roseaux] Plante aquatique, dont le tige est droite, ordinairement creûse et remplie de moelle. "Faible roseau. "Couvrir une maison de roseaux. = Le P. Bouhours remarque fort bien que ce mot, dans notre langue, ne signifie qu'une plante marécageûse, foible et qui plie fort aisément. Ainsi au lieu de dire, ils lui frapaient la tête avec un roseau, il fallait mettre, avec une canne, parce que le mot de roseau ne done l'idée que d'une chôse faible et incapable de faire du mal. Rem. Nouv. = On dit, proverbialement, d'un homme mou et faible, qui n'a point de fermeté, qu'il est comme un roseau, que c'est un roseau qui plie à tout vent. = S'apuyer sur un roseau; mettre sa confiance en quelqu'un qui n'a pas la force ou l'autorité de nous soutenir.
Crois-tu que quelque voix ôse parler pour lui?
Sur quel roseau fragile a-t-il mis son apui?
Esther.
roseau
Ried, Rohr, Schilf, Schilfrohrreed, canerietאגמון (ז), גומא (ז), סוף (ז), קולמוס (ז), קנה (ז), קנה סוף (ז), סוּף, קֻלְמוֹסcanyakanocaña, juncoarundo, calamus, cannacana, caniço, juncoκαλάμι, καλαμιάкамышقَصَبَةrákosírørruokotrskacannaアシ갈대sivtrzcinavassต้นไม้จำพวกอ้อหรือกกsazcây sậy芦苇 (ʀozo)nom masculin pluriel roseaux