sacerdoce
(Mot repris de sacerdoces)sacerdoce
n.m. [ du lat. sacerdos, prêtre ]sacerdoce
(sasɛʀdɔs)nom masculin
SACERDOCE
(sa-sèr-do-s') s. m.ÉTYMOLOGIE
- Lat. sacerdotium, de sacerdos, prêtre, qui, d'après Corssen, Nachtraege, p. 251, est : celui qui offre aux dieux les sacra, les sacrifices, de sacer, et dot représentant soit dare, donner, soit dha, faire. Mais cela est seulement probable ; car alors le mot devrait être sacridos comme sacricola, sacrificium.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- SACERDOCE. Ajoutez : - REM. Le sacerdoce est proprement le privilége, possédé par une caste ou par certains individus, en vertu duquel ils peuvent seuls procurer à l'homme l'accès auprès de la divinité et ! 'obtention de ses faveurs. C'est aussi le ministère de ceux qui avaient le pouvoir d'offrir des victimes à Dieu chez les Juifs.
- C'est encore le ministère de ceux qui, dans le polythéisme, avaient charge d'offrir les sacrifices aux dieux.
- Enfin, chez les catholiques, c'est le ministère des prêtres qui ont le pouvoir surnaturel d'absoudre, et d'opérer la transsubstantiation eucharistique. En ce sens précis, sacerdoce ne peut se dire des ministres protestants ; aussi ne les appelle-t-on pas prêtres.
sacerdoce
Il se dit aussi du Ministère de ceux qui, dans l'Ancien Testament, avaient le pouvoir d'offrir à Dieu des victimes pour le peuple. Le sacerdoce de Melchisédech, d'Aaron. Le souverain sacerdoce.
Il se dit également en parlant de Ceux qui, chez les anciens, offraient les sacrifices au faux dieux.
Il se dit encore du Corps ecclésiastique, de l'autorité ecclésiastique. Les querelles du sacerdoce et de l'empire.
sacerdoce
SACERDOCE, s. m. [2e ê ouv. dern. e muet.] Il se dit du caractère des Prêtres de l'anciène loi et de ceux de la nouvelle. Le Sacerdoce d'Aaron. "La sainteté, l'excellence, les fonctions, les devoirs du Sacerdoce. = Le Sacerdoce et l'Empire, dans le langage des Publicistes et des Historiens, signifie les droits de l' Église et ceux des Souverains. "Cette belle amitié, qui étoit entre eux (le Pape et l'Empereur,) et qui unissoit alors si parfaitement le Sacerdoce avec l'Empire. MAIMB. "Et le Sacerdoce et l'Empire sont maintenant par tout dans une parfaite intelligence. Id. "Le Sacerdoce et l'empire, divisés depuis si long-tems, furent par là heureusement réunis. Bourdal.