sentir
sentir
v.t. [ du lat. sentire, percevoir, comprendre ]se sentir
v.pr.sentir
Participe passé: senti
Gérondif: sentant
Indicatif présent |
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je sens |
tu sens |
il/elle sent |
nous sentons |
vous sentez |
ils/elles sentent |
SENTIR
(san-tir) , je sens, tu sens, il sent, nous sentons, vous sentez, ils sentent ; je sentais ; je sentis ; je sentirai ; je sentirais ; sens, qu'il sente, sentons, sentez ; que je sente, que nous sentions, que vous sentiez ; que je sentisse ; sentant ; senti v. a.Résumé
PROVERBE
- La caque sent toujours le hareng, voy. CAQUE.
REMARQUE
- Au présent, 1re personne du singulier, dans l'interrogation, on dit : sens-je, qui se trouve dans quelques auteurs, ou est-ce que je sens. Senté-je est un grossier barbarisme.
HISTORIQUE
- XIe s. Oliviers sent que à mort est ferut [, Ch. de Rol. CXLIV]
- XIIe s. Or est amors tornée à fable, Por ce que cil qui rien n'en santent, Dient qu'il aiment, mais il mantent ; Et cil fable et mançonge en font, Qui s'an vantent et droit n'i ont [CRESTIEN DE TROIES, Cheval. au Lyon, V. 24][La prison] Qu'ele me fait assaier et sentir [, Couci, XII]
- XIIIe s. Adonc m'est vis que jel sente [le vent] Par desous mon mantau gris [DAME DE FAÏEL, dans Couci.]Tel chose [le comte Thibaut] a faite en sa vie, Dont [il] deüst estre apelés [en champ clos] ; Il ne se deffendist mie, Car il se sent encoupé [inculpé, criminel] [HUES DE LA FERTÉ, Romancero, p. 187]Cil qui chantent de flor ne de verdure, Ne sentent pas la douleur que je sent [EUST. LE PEINTRE, dans Couci.]Berte pleure du froit et du mal qu'ele sent [, Berte, XLVII]Quant Berte sent le feu, à Dieu graces en rent [, ib. XLVII]Du duel [deuil] que ele en ot, jusqu'au cuer [elle] s'en senti [, ib. LXXXIX]Cil qui savoit assez de guile [tromperie], Qui ne volt pas estre veüz, Par ces haies, par ces seüz [saules] S'en va le pas, sentant le vent [, Ren. 4929]Il lui fist en tans et en lieu Sentir son pooir et sa force [, Lai de l'ombre]Qu'est-ce qui si m'a alegié De toute ma grant maladie, De mes doleurs ? ne les sent mie [, St-Graal, V. 1686]
- XIVe s. L'utilité de la creation des ners ou [au] cors est que tous les membres sentent et aient mouvement par euls [H. DE MONDEVILLE, f° 9]La chose qui sent et la chose sensible ou qui est sentue [ORESME, Éth. 305]Icelluy exposant dist audit Creton qu'il sentist audit bailly pour combien il donroit son office de bailli [DU CANGE, sentire.]Laquelle Marguerite estoit grosse d'enfant sentant, dès six sepmaines avoit [ID., ib.]
- XVe s. Quand le jeune roi se sentit defié [par Robert Bruce] [FROISS., I, I, 29]Il avoit intention de chevaucher contre les Anglois, qu'il sentoit moult efforciement en Cambresis [ID., I, I, 84]Par quoi si ceux [gardes et écoutes] sentissent ni ouïssent rien, ils le signifiassent en l'ost [ID., I, 1, 43]Si j'ay mon temps mal despendu, Fait l'ay par conseil de folie ; Je m'en sens et m'en suis sentu Ez derreniers jours de ma vie [CH. D'ORL., Ball. 106]Tantost après que le comte de Warwyc.... sentit ces nouvelles, il se hasta.... [COMM., III, 7]Ses bienfaitz n'estoient point fort grans, pource qu'il vouloit que chascun s'en sentist [ID., V, 9]
- XVIe s. Ce ne sont pas tant remedes pour adoucir le mal, que venins arrousez de miel, afin de n'offenser point trop par leur rudesse le premier goust, ains tromper et entrer aux parties cordiales avant qu'estre sentuz [CALV., Instit. 499]....Qu'il nous falloit sentir humblement de nous devant Dieu, et avoir neantmoins nostre justice en quelque estime [ID., ib. 596]Vostre halaine me sent le vin. - La tienne me sent la fiebvre [RAB., Pant. IV, Prol.]Mon languaige françois est alteré, et en la prononciation et ailleurs, par la barbarie de mon creu ; je ne veis jamais homme des contrées de deça qui ne sentist bien evidemment son ramage, et qui ne bleceast les aureilles pures françoises [MONT., III, 39]Se sentir incapable de.... [ID., I, 42]Nous sentons nostre corps agité [ID., I, 91]L'entreprinse se sent de la qualité de la chose qu'elle regarde [ID., I, 70]Livia sa femme le sentant [Auguste] en ces angoisses [ID., I, 128]Invention qui ne sent aulcunement la barbarie [ID., I, 244]Je hais à mort de sentir au flatteur [ID., I, 292]La plus exquise senteur d'une femme, c'est ne sentir à rien.... c'est puer que de sentir bon [ID., I, 391]Democrites, ayant mangé des figues qui sentoient le miel.... [ID., I, 242]J'estime que les anciens avoient encore plus à se plaindre de ceulx qui apparioient Plaute à Terence (cettuy cy sent bien mieulx son gentilhomme) que Lucrece à Virgile [ID., II, 102]Elle nous faisoit sentir tous les plaisirs du monde à nous festoyer [LA BOÉTIE, 328].... Que, de tous les actes de recreation, il n'y en avoit point qui sentist moins son homme que la danse [DESPÉR., Contes, XL.]Il commencea à user d'une franchise de parler qui sentoit plus son accusateur que sa libre defense [AMYOT, Cor. 26]Ilz se saisirent de la place, avant que ceux de la ville en sentissent rien [ID., Pyrrhus, 72]C'estoit un païs bossu et malaisé pour gens de cheval, en quoy il se sentoit le plus foible [ID., Agés. 15]Adieu ma lyre, adieu fillettes, Jadis mes douces amourettes, Adieu, je sens venir ma fin [RONS., 493]Ces ouvrages sentent à l'huile et à la lampe [façons de parler gasconnes, reprochées à Montaigne] [PASQUIER, Lettres, t. II, p. 380]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. et espagn. sentir ; ital. sentire ; du lat. sentire ; comparez l'allem. sinnen. Le participe senti se conforme à la 4e conjugaison, tandis qu'en latin il perd ce caractère (sensus).
sentir
Il se dit spécialement des Sensations l'odorat. Sentir une odeur. J'ai senti une odeur de brûlé. Ce parfum est agréable à sentir. Il est enrhumé, il ne sent rien.
SENTIR se dit également en parlant des Différentes impressions que l'âme éprouve. Il a senti une grande joie de la nouvelle qu'il reçue. Il a senti un extrême chagrin du passe- droit qu'on lui a fait. Il sentait du plaisir à se sacrifier pour elle. Je sens pour lui une aversion insurmontable. Je sens le besoin d'être utile aux autres. Il n'a jamais senti aucun remords.
Il signifie encore Être ému, touché, affecté de quelque chose d'extérieur. Il ne sent point les affronts. Il ne sent pas la perte qu'il a faite. Je sens toute l'horreur de votre situation.
Sentir la poésie, la musique, etc., En être ému, touché.
Sentir quelque chose pour quelqu'un, L'aimer, être disposé à l'aimer. Je ne sens rien pour elle. Ce que je sens pour lui ne saurait s'exprimer.
SENTIR signifie aussi Discerner, connaître directement, par intuition. Je sens bien qu'on me trompe. Je ne me sentais pas la force de lui en dire davantage. Il sent tous ses torts. Je sens la difficulté de cette entreprise. Je sens tout le prix de ce que vous faites pour moi. Je me sens assez de courage pour l'attaquer. Je sentis renaître ma colère. Il sentira, je lui ferai sentir ma colère, les effets de ma colère, de mon ressentiment, etc.
Je le sentis venir de loin, Je connus, je pénétrai où il en voulait venir.
Sentir de loin, Découvrir, prévoir les choses de loin.
SENTIR signifie aussi Flairer. Sentir un rose. Sentir une tubéreuse.
Fig. et fam., Je ne puis pas sentir cet homme. là, J'ai pour lui beaucoup de répugnance, d'aversion.
SENTIR signifie aussi Exhaler, répandre une certaine odeur. Cela sent le brûlé. Cela sent la fleur d'oranger. Sentir le renfermé.
Fig. et fam., Cet ouvrage sent l'huile, Il paraît avoir coûté beaucoup de veilles, beaucoup de travail à son auteur.
Fig. et fam., Cet homme sent le fagot, Il est soupçonné d'hérésie, d'impiété. On dit dans un sens analogue : Cet écrit, ces vers sentent le fagot.
Fig. et fam., Cela sent le sapin se dit d'un Symptôme qui semble présager la mort. Il a une mauvaise toux, cela sent le sapin.
Prov. et fig., La caque sent toujours le hareng se dit en parlant de Ceux qui, par quelque action ou par quelque parole, font voir qu'il reste en eux quelque chose de la bassesse de leur origine, de la vulgarité du milieu où ils se sont formés. Ce parvenu joue l'homme de qualité, mais la caque sent toujours le hareng.
SENTIR s'emploie dans cette acception avec les mots Bon, mauvais, fort, etc. Cela sent bon. Cette chose sent mauvais. Ce poisson sent fort.
Fig. et fam., Cela ne sent pas bon se dit d'une Affaire qui prend une mauvaise tournure, qui peut avoir des suites fâcheuses.
SENTIR s'emploie absolument et signifie Sentir mauvais. Cette viande commence à sentir.
SENTIR se dit, dans un sens analogue, du Goût, de la saveur d'un aliment ou d'une boisson. Cette soupe ne sent rien. Cette eau sent la terre. Cette carpe sent la vase. Ce vin sent la framboise, sent le fût, sent le terroir. Ce cidre sent le moisi.
Fig., Cet homme sent le terroir, Il a le caractère qu'on attribue aux gens du pays d'où il est. Sentir le terroir se dit de même des Ouvrages de l'esprit, quand ils ont le caractère qu'on attribue au pays d'où l'auteur est, où il a vécu.
SENTIR signifie, au figuré, Avoir le caractère, les manières, l'air, l'apparence de. Il sent le coquin d'une lieue. Cela sent son pédant. Cette proposition sent l'hérésie. Tout dans cette maison sent la richesse et le luxe. Tout sent ici la joie et le bonheur.
SE SENTIR signifie, au sens physique et au sens moral, Connaître, sentir en quel état, en quelle disposition on est. Je me sens bien, je ne suis pas si malade qu'on croit. Il se sent plus mal aujourd'hui. Il ne se sentait pas à son aise. Je me sens faible. Il ne se sentit pas mourir. Il est si engourdi qu'il ne se sent pas.
Il ne se sent pas de froid. Je me sens tout autre depuis que j'ai pris ce parti.
Il ne se sent pas de joie, il ne se sent pas d'aise, Il est si pénétré de sa joie qu'elle lui ôte tout autre sentiment.
Se sentir de quelque chose, Sentir, éprouver quelque chose. Se sentir de quelque mal, de quelque bien, En avoir quelque reste. Il a eu une fièvre dont il se sent encore. Ce pays se sent encore de la guerre. Il vieillit. On dit aujourd'hui Se ressentir.
Le participe passé SENTI s'emploie comme adjectif. Cela est senti, cela est bien senti se dit, en termes de Littérature et de Beaux-Arts, de Ce qui est rendu, exprimé avec vérité, avec sincérité. Un discours bien senti.
sentir
Sentir, Sentire.
Sentir aucunement, Subsentire.
Qu'on ne peut sentir, Insensibilis.
Facile à sentir, et qui sent facilement, Sensibilis, vel Sensilis.
Je me sens bien souvent de cette maladie quand le temps se change, Admoneor saepe hoc morbo. B. ex Plin.
¶ Sentir et rendre odeur, Olere, Redolere.
Sentir et avoir une odeur, Resipere.
Sentir bon, Bene olere.
Sentir fort, Perolere.
Il sent fort bon, Sapit iucundissime.
Qui sent et flaire mauvais, et put, Olidus.
Sentir quelque peu mauvais, Subolere.
Ils ne sentoyent rien, Nihil olebant.
Sentir mauvais, Male olere, Foetere.
Faire sentir mauvais, Inodorare.
Qui sent fort mal, Graueolens.
Il sent la myrrhe, Myrrham olet.
¶ Sentir et flairer, Olfacere, Odorari.
Sentir et flairer premier, Praesentire.
On les sent plustost au nez, Celerius talia ad nasum veniunt.
¶ J'ay desir de sentir, entendre et cognoistre plus avant, Cupio odorari diligentius quid futurum sit.
Sentir et gouster un peu que c'est de quelqu'un, Odorari et degustare aliquem.
Se sentir de, etc. Senium parentis referre.
Ce qu'une personne sent en son coeur, Sententia.
Sentant, Odorans.
sentir
SENTIR, v. act. et n. [Santir: 1re lon.] Je sens, nous sentons, je sentois, ou sentais, je sentis, j'ai senti; je sentirai; je sentirois ou sentirais; sens; que je sente: je sentisse, sentant, senti. = 1°. Au propre, c'est ressentir quelque impression par le moyen des sens. "Sentir du froid, un frais agréable; une chaleur douce; un grand plaisir, une grande douleur, etc. "À~ parler en général, la Religion doit être moins raisonée que sentie. L'Ab. du-Serre-Figon. — Remarquez le passif être senti. C'est un néologisme, qui est à la mode. "La cause du rire est une des choses plus senties que conues. Volt. = Flairer. "Sentir une rôse, une tubereûse. = Répandre une certaine odeur: sentir bon ou mauvais. Cela sent le brûlé, le relent. = V. n. "Cela sent trop fort, désagréablement, etc. = V. impers. "Il sent bon: il sent mauvais: il sent le brûlé, etc. "Cette négligence même (dans le style), est une sorte d'ornement: comme on dit, que les femmes sentent bon, quand elles ne sentent rien. Let. de Cic. à Atticus. Mongault.
Il me parait qu'il sent assez son bien.
VOLT.
= Il se dit quelquefois du goût, de la saveur. "cette eau sent la terre; ce vin sent le fût, le toneau, le terroir. "Cette soupe ne sent rient, n'a point de goût. = 2°. Il a des significations três-élégantes au figuré: il signifie, goûter: la grandeur a besoin d'être quitée pour être sentie. — Conaître, remarquer: "Il y a des gens, qui ne peuvent sentir les charmes des vers les plus nobles et les plus touchans. — Apercevoir: juger: il exagère tant ses ennuis et son déplaisir, que l'on sent que tout cela est faux. — Marquer, désigner: "il n'avait rien, qui ne fût noble et qui ne sentit la grandeur. — Ressembler à: toutes ses manières sentent le pédant. — Avoir l'air de: "Ce Gentilhomme sent son bien, c. à. d. il a l'air d'un homme comme il faut. Il sent l'homme, ou son homme de qualité. "Ce jeune homme sent l'enfant de bone maison. = Inculquer: "Il falait faire sentir cela davantage. = 3°. Sentir se met quelquefois pour ressentir: "elle était vive à sentir les injures et facile à les pardoner. Bouh. "Il ne se sent point des incomodités de la vieillesse: il a eu la fièvre quarte; il s'en sent encôre. Voy. RESSENTIR. = 4°. Se sentir, sans régime; conaitre, sentir en quel état l'on est. "Je me sens bien, je ne suis pas aussi malade qu'on le croit. "Il est si aise, qu'il ne se sent pas. = Conaitre ses ressources, ses talens, ce qu'on doit à son rang, à son mérite. "Cet homme se sent; peut-être un peu trop. = Ne se pas sentir de joie; être si pénétré de joie qu'elle nous ôte tout sentiment. = 5°. Sentir, neutre sans régime.
...Il faut, quelque loin qu'un talent puisse ateindre,
Éprouver pour sentir, et sentir pour bien feindre.
PIRON, Métrom.
Plus je sens vivement, plus je sens que je suis, que j'existe, dit La Chaussée.
Rem. Sentir régit quelquefois l' infinitif sans préposition: "Je sentois renaître mon courage au fond de mon coeur. Télém. "Il sent trembler sa main, tandis qu'il détache le casque. Jér. Dél. Mais cet infinitif ne fait pas si bien lorsque le verbe se raporte au sujet de la phrâse. "Sentant ne pouvoir exécuter son projet. Anon. Dites, sentant qu'il ne pouvait, etc. = Sentir, régissant un nom à l'acusatif, régit quelquefois la prép. à devant l' infinitif. "On sent un secret orgueil à honorer ceux qu'on a vaincus. Thomas. = Se sentir, sans régime, n'est que du style familier. "Dès que les Protestans se sentirent, dit Bossuet (c. à. d. sentirent leurs forces) les ligues et les guerres devinrent permises. On n'emploirait pas aujourd'hui cette expression dans le bon style. = * Sentir fournit à plusieurs gasconismes: sentir mal, pour, sentir mauvais; sentir gré, pour, savoir gré; je ne puis me sentir dans cette maison, pour dire, je m'y déplais; je ne puis sentir cet homme, c. à. d. le voir, le soufrir. = Senti participe, employé adjectivement, est une locution à la mode. "L'estime sentie, que j'ai pour ses talens. L'Ab. de Fontenai. Cela parait encôre un peu précieux et afecté.
sentir
sentir (se)
sentir
riechen, fühlen, antasten, befühlen, betasten, duften, empfinden, tappen, tasten, wittern, sentimental, stinkensmell, feel, sense, give off an odour, grope, reek, feel like, finger, touchruiken, voelen, aanvoelen, gevoelen, betasten, bevoelen, geuren, gewaarworden, rieken, tasten, doen denken (aan), merken, ruiken (aan/naar), smaken (naar), proevenהרגיש (הפעיל), הריח (הפעיל), חש (פ'), הִרְגִּישׁ, הֵרִיחַ, חָשׁruik, voelensumar, fer flaire, fer olor, flairar, olorar, palpar, palpejar, percebre, sentircítit, čichat, zapáchatlugteμυρίζω, αισθάνομαι, μυρίζομαι, νιώθωflari, odori, palpi, sentioler, olfatear, despedir olor, palparhaistaa, tuntea, haistaérezsentire, odorare di, percepire, odorare, puzzare냄새맡다, 느끼다, ...의 냄새가 나다, 냄새를 맡다sentirelukteodczuwać, pachnieć, poczuć zapachcheirar, apalpar, exalar cheiro, experimentar, palpar, sentir, tateardofta, luktaобонять, чувствовать, пахнутьفَاحَتْ مِنْهُ رَائِحَةُ..., يَشَمُّmirisati, pomirisatiにおいがする, においを嗅ぐได้กลิ่น, มีกลิ่นkoklamak, kokmakcó mùi, ngửi闻Чувствам感覺 (sɑ̃tiʀ)verbe transitif
sentir
[sɑ̃tiʀ]Est-ce que tu sens l'ail dans le rôti? → Can you taste the garlic in the roast?
"Ça t'a fait mal?" - "Non, je n'ai rien senti." → "Did it hurt?" - "No, I didn't feel a thing."
faire sentir
Il m'a bien fait sentir que j'étais de trop → He certainly made me feel I was in the way.
Ça sent bon ici → It smells good in here.
sentir mauvais → to smell bad
Ça sent mauvais ici → It smells bad in here. [sɑ̃tiʀ]