syncope
syncope
n.f. [ gr. sunkopê, de koptein, briser ]syncope
(sɛ̃kɔp)nom féminin
SYNCOPE
(sin-ko-p') s. f.HISTORIQUE
- XIVe s. Ils sont acoustumés d'euls esvenoïr et d'avoir sincope [H. DE MONDEVILLE, f° 103]
- XVIe s. Syncope est une soudaine et forte defaillance des facultés et vertus, et principalement de la vitale. - Les anciens l'ont appellé petite mort. - Tomber en syncope [PARÉ, VII, 14]Au lieu de dire parlare.... ils disent parlar.... et sont si bien accoustumez à ceste syncope, ou plustost apocope (que j'appelle retranchement).... [H. EST., Précel. édit. FEUGÈRE, p. 47]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. sincopi ; espagn. sincope ; ital. sincopa, sincope ; du lat. syncope, qui est le grec de, avec, et, couper.
syncope
En termes de Grammaire, il se dit du Retranchement d'une lettre ou d'une syllabe au milieu d'un mot. J'avoûrai, pour j'avouerai; Dénoûment, pour Dénouement; Gaîté, pour Gaieté sont des syncopes.
En termes de Musique, il se dit du Déplacement de l'accent rythmique par la prolongation sur un temps fort d'une note émise sur un temps faible.
syncopé
Il s'emploie aussi en termes de Musique et signifie Qui fait une syncope. Note syncopée.
syncope
Syncope.
syncope
SYNCOPE, s. f. [Sein-kope: dern. e muet.] En Médecine, défaillance, pamoison. = En Gramaire, retranchement d'une lettre, d'une syllabe, au milieu du mot; comme j' avoûrai, dénoûment, pour, j'avouerai, dénouement, où l'e muet est suprimé. = En Musique, note, qui apartient à la fin d'un tems et au comencement d'un aûtre. = On dit, en ce dernier sens, Syncoper, v. n. Faire une syncope. = Mr Voulonne a dit, dans la 1re acception: maladie syncopale; et syncoptique, s. m. Qui est dans une syncope.