taillable
(Mot repris de taillables)taillable
adj.TAILLABLE
(ta-lla-bl', ll mouillées, et non ta-ya-bl') adj.HISTORIQUE
- XIIIe s. Bien se gart cil qui jure qu'il raportera tout ce qui se doit partir entre oirs, ou qui jure ce qu'il a vaillant, parce qu'il est taillable à son segneur ou à aucune commune, qu'il die verité [BEAUMANOIR, XX, 10]Tout chil et toutes chelles qui ne sont pas taillavle [TAILLIAR, Recueil, p. 357]
ÉTYMOLOGIE
- Tailler ; provenç. talhable, imposable.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
- TAILLABLE. Ajoutez : - REM. C'est à propos de l'abolition de la corvée, proposée par Turgot, que Joly de Fleury prononça le mot : Le peuple est taillable et corvéable à merci [H. PASSY, Journ. offic. 28 déc. 1876, p. 9808, 3e col.]
taillable
Il se disait aussi des Provinces et des villes dont les habitants étaient sujets à la taille. Une ville taillable. Une province taillable.
Il se disait encore des Terres mêmes et des biens sur lesquels on imposait la taille, dans les pays de taille réelle. En Languedoc, ni les biens nobles, ni les biens ecclésiastiques n'étaient taillables.
taillable
Taillable, com. penac. Celuy ou celle qui paye la taille à son seigneur, soit souverain ou autre, Stipendiarius, tributarius, Stipendiaria, tributaria, voyez Taille.
tâillable
TâILLABLE, adj. TâILLADE, s. f. TâILLADER, v. act. TâILLANT, s. m. [Tâ-glia-ble, glia-de, dé; tâ-glian: 1re lon. mouillez les ll.] Tâillable, qui est sujet à la tâille (n°. 9°.) "Ville, Province tâillable. "Les Gentilshommes et les éclésiastiques ne sont pas tâillables. = Taillade, coûpure dans les chairs. "En se râsant, il s'est fait une tâillade au menton. = Coûpure en long, faite dans une étofe, dans un habit. = Tâillader, faire des tâillades. = Taillant, le tranchant d'un couteau, d'une épée, d'une hache.