tenable
(Mot repris de tenables)tenable
adj. (En tournure négative)tenable
(tənabl)adjectif
TENABLE
(te-na-bl') adj.HISTORIQUE
- XIIe s. Paiz fine e entiere e tenable, Certaine, seüre e estable [BENOÎT, II, 12055]
- XIIIe s. N'est-ce donc choso bien provable, Que sa roe [de la fortune] n'est pas tenable ? [, la Rose, 6648]Car Platon dist, c'est chose voire, Que plus tenable est la memoire De ce qu'on aprent en enfance, De quiconques soit la science [, ib. 13094]
- XVe s. Et disoit bien que ce n'estoit pas forteresse tenable contre un ost [FROISS., I, I, 137]
- XVIe s. Aucun douaire n'estoit tenable, quand il surpassoit la moitié du vaillant de celui qui doue [LOYSEL, 139]
ÉTYMOLOGIE
- Tenir.
tenable
Il se dit aussi, dans l'usage ordinaire, avec la négation, d'un Lieu, d'un endroit où l'on ne peut demeurer commodément. Il fait trop froid ici, on étouffe de chaleur dans cette chambre, la place n'est pas tenable.
Il se dit figurément, avec la négation, d'une Fonction que l'on quitte parce qu'on y éprouve des désagréments, parce qu'on y trouve de grandes difficultés. Le ministère se retira; sa position n'était plus tenable.
tenable
Tenable, c'est ce qui peut estre tenu et defendu contre l'effort d'autruy, comme ce chasteau, cette ville est tenable, c'est à dire defensable contre l'ennemy, Quae aduersus vim atque impetum hostium teneri et defendi potest.
tenable
TENABLE, adj. [1re et dern. e muet.] Il ne se dit qu'avec la négative. "Cette place, ce poste n' est pas tenable: elle ne peut résister; on ne peut la défendre. — Cet endroit n'est pas tenable, ou la place n'est pas tenable: on n'y peut demeurer comodément: on y soufre du froid, ou du chaud, du vent, etc.