touaille
(Mot repris de touailles)TOUAILLE
(tou-â-ll', ll mouillées, et non tou-â-ye) s. f.Linge suspendu à un rouleau, qui sert à s'essuyer les mains après qu'on les a lavées.
HISTORIQUE
- XIIIe s. Deus bassins d'or en ses mains [il] prent, Une toaile à son col pent [, Lai del Desiré]Il sembloit que toute la mer, tant comme l'en pooit veoir à l'ueil, feust couverte de touailles des voiles des vessiaus [JOINV., 213]
- XVe s. Et fut depuis plus d'un mois que du bras il ne se pouvoit aider, et le portoit en escharpe en une touaille [FROISS., II, III, 43]En chambre après les grans mangers, Touailles blanches sans reprouche, à quoy on essura sa bouche, Quant le dragoir yert [sera] descouvert [E. DESCH., Poésies mss. f° 497]
ÉTYMOLOGIE
- Provenç. toalha ; catal. tovalla ; espagn. toalla ; portug. toalha ; ital. tovaglia ; bas-lat. toacula ; de l'anc. haut-allem. duhailla ; moy. haut-allem. twehele ; angl. towel ; de l'anc. hautallem. duahan ; goth. thvahan, laver.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877
touaille
TOUAILLE. s. f. Linge pendu sur un rouleau auprès d'un lieu où l'on se lave les mains, et qui sert à les essuyer.
Dictionnaire de L'Académie française 6th Edition © 1835
touaille
Touaille à mains, Mantile.
Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606
touâille
TOUâILLE, s. f. [Touâ-glie: 1re lon. 2e e muet: mouillez les ll.] Linge, qu'on pend sur un rouleau auprès d'un lieu, où l' on se lave les mains, et qui sert à les essuyer.
Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788