transmigration
(Mot repris de transmigrations)transmigration
n.f.TRANSMIGRATION
(tran-smi-gra-sion ; en vers, de cinq syllabes) s. f.HISTORIQUE
- XIIIe s. Li quins [le cinquième] aage commença à la transmigration de Babiloine, c'est à dire quant li Juif i furent mené en chaitiveison [captivité] [BRUN. LATINI, Trésor, p. 51]
- XVIe s. Ils avoient si bien ensemble concerté cette transmigration du roi [François Ier, pris à Pavie] à Naples.... [BRANT., Lannoy.]L'objection que font à cette transmigration de corps à un aultre les epicuriens [MONT., II, 308]Il est à croire, si c'est [la mort] une transmigration d'une place à aultre, qu'il y a de l'amendement, d'aller vivre avecques tant de grands personnages trespassez [ID., IV, 215]
ÉTYMOLOGIE
- Lat. transmigrationem, de trans, au delà, et migrare, aller (voy. MIGRATION).
transmigration
En termes de l'Écriture sainte, La transmigration de Babylone, Le transport du peuple juif à Babylone et le séjour qu'il y fit.
La transmigration des âmes, Le passage des âmes d'un corps dans un autre, selon l'opinion des pythagoriciens.
transmigration
TRANSMIGRATION, s. f. [Transmi-gra-cion; en vers ci-on.] Passage d'un peuple, qui quitte un pays pour pâsser dans un aûtre. "La transmigration des peuples a été une des principales caûses du changement de leur langage. — La transmigration de Babylone est le transport du Peuple Juif à Babylone, et le séjour qu'il y fit. = Régulièrement, on devrait dire, la transmigration des Juifs à Babylone: mais l'autre manière est tirée de l'Écritûre, et consacrée par l'usage. = La transmigration des âmes, est, suivant l'opinion des Pythagoriciens, le passage des âmes d' un corps dans un aûtre: on dit aussi, Métempsycôse.