vantard
vantard, e
adj. et n.vantard
(vɑ̃taʀ)vantarde
(vɑ̃taʀd)adjectif
vantard
masculinvantarde
fémininnom
vantard
vantard
VANTARD, s. m. VANTER, v. act. VANTERIE, s. fém. [Van-tar, té, terî-e: 1re lon. 2e é fermé au 2d, e muet au 3e; le d final ne se prononce jamais dans le premier.] Vantard, celui qui se vante. Il est familier, dit l'Acad. Il était déjà vieux au dernier siècle, et c'est un des mots que La Bruyère regrette. Il écrit vantart. Voy. VALEUREUX. = Vanter: louer extrêmement. "On ne sauroit trop vanter le mérite de cet homme. = Se vanter, ou se dit sans régime; se louer; il se vante trop; vous vous vantez beaucoup; ou il régit de devant les noms et les verbes: Se glorifier de: "Vous vous vantez d'une mauvaise action: "À~ dieu ne plaise, dit Xavier, que les Bonzes puissent se vanter de m'avoir contraint de leur céder le champ de batâille. Charlev. = Se faire fort de: "Il se vante de le faire consentir, etc. En ce dernier sens, il ne régit que les verbes. = Se Vanter, Se jacter (synon.) Le 1er signifie se louer indiscrètement; le 2d, se vanter avec arrogance. La vanité n'est que du vent: la jactance est le déchaînement de la vanité. Celui qui se vante, se loue comme quelqu'un, qui a peur d'être déprimé; et on le déprime, parce qu'il se vante: celui qui se jacte, s'exalte comme quelqu'un qui a peur d'être ravalé; et on le ravale, parce qu'il se jacte. ROUB. Synon.
VANTERIE n'est que du st. famil. Vaine louange, qu'on se done à soi-même. "Il y a bien de la vanterie à tout ce qu'il dit. "On ne peut suporter ses vanteries.