veilleur, euse
VEILLEUR, EUSE
(vè-lleur, lleû-z', ll mouillées, et non vè-yeur) s. m. et f.1° Celui, celle qui ne dort pas, ou dort peu la nuit.
Pour moi je ne dors point ; voyez-vous là mon maître ? C'est le plus grand veilleur qui se trouve peut-être [SCARR., Jodelet ou le maître valet, I, 2]
2° Gardien ou gardienne de nuit.
Mme de Montespan couchait tous ses rideaux ouverts, ses veilleuses autour d'elle [SAINT-SIMON, 180, 155]
3° Celui qui veille un mort.
4° Celui qui, dans certaines fabriques, est chargé de parcourir pendant la nuit les bureaux, les ateliers, les corridors, etc. pour s'assurer que le feu ne couve sur aucun point.
5° Le veilleur de nuit, celui qui, la nuit, en Allemagne et en Suisse, annonce en chantant les heures.
HISTORIQUE
- XVIe s. Le veilleur, saisi de mon manteau, commençoit à.... [NOEL DU FAIL, Contes d'Eutrapel, ch. 18]
ÉTYMOLOGIE
- Veiller.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877