vertigo
VERTIGO
(vèr-ti-go) s. m.1° Terme familier. Caprice, fantaisie.
Les gens à vertigos sont parfois furieux [HAUTEROCHE, App. tromp. III, 6]
Voyez un peu quel vertigo lui prend [MOL., Pourc. II, 6]
Quel vertigo est-ce donc là ? mon pauvre Covielle, dis-moi un peu ce que cela veut dire [ID., Bourg. gent. III, 8]
Je guéris une fois l'infante du Congo, Qui vraiment avait bien un autre vertigo [REGNARD, Fol. amour. III, 7]
2° Maladie des chevaux, tournoiement de tête.
3° Genre de coquilles univalves.
HISTORIQUE
- XIVe s. La maladie nommée scotomie ou vertigo, est un subit esblouissement et offuscation de la veue [PARÉ, XV, 3]
ÉTYMOLOGIE
- C'est le lat. vertigo, vertige, francisé.
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877
vertigo
VERTIGO. n. m. T. d'Art vétérinaire. Maladie des chevaux. Ce cheval a le vertigo. Son cheval est mort du vertigo.
Il se dit figurément et familièrement d'un Caprice, d'une fantaisie. Quand son vertigo lui prend. Elle a de singuliers vertigos. Il vieillit en ce sens.
Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5
vertigo
VERTIGO, s. m. [Au pluriel, vertigos.] Caprice, fantaisie. "Quand son vertigo le prend: il a de singuliers vertigos. St. famil.
Tel qu'en sortant du Toboso,
Le sieur de la triste figure...
Courut, suivant son vertigo,
Aux moulins servir de monture.
Le Franc.
Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788