vivandier, ère
VIVANDIER, ÈRE
(vi-van-dié, diè-r') s. m. et f.Celui, celle qui suit un corps de troupes, et qui vend des vivres.
Les munitionnaires des places frontières et armées du roi, avec les huit vivandiers ordinaires, vendant vin en gros à la suite de la cour [, Arrêt de la cour des aides, 14 oct. 1615]
[Un homme] qui, dans le temps que je me tourmente, se console de mon absence et prodigue ses caresses à une vivandière ou à quelque vendeuse de brandevin [CAMPISTRON, l'Amant aimant, I, 2]
Vivandière du régiment, C'est Catin qu'on me nomme [BÉRANG., Vivand.]
HISTORIQUE
- XIIIe s. [Le père de Flore était] Sages hom et hardi guerriers, Et biax et sages vivendiers [homme de bonne vie] [, Fl. et Bl. 3211]
- XVe s. Ceux qui suyvoient comme vivandiers et autres [COMM., VI, 6]
- XVIe s. Que les anciens ont divisé la suitte du medecin en trois bandes, à sçavoir, vivandiers, apothicaires et chirurgiens [PARÉ, III, 687]Vivandiere [AMYOT, Timol. 20]
ÉTYMOLOGIE
- Bas-lat. vivenda, toute espèce de nourriture, d'où viande (voy. ce mot).
Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877