| Indicatif présent |
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| je bouffe |
| tu bouffes |
| il/elle bouffe |
| nous bouffons |
| vous bouffez |
| ils/elles bouffent |
En termes de Maçonnerie, il se dit du Plâtre qui gonfle et d'un mur qui pousse en dehors ou qui boucle.
Il se dit également du Pain, lorsqu'il enfle dans le four par l'effet de la chaleur.
Bouffer, act. acut. Est un verbe duquel le François n'use gueres, que par metaphore. La propre signification est souffler à puissance d'haleine et à jouffles enflées, en laquelle le Languedoc l'usurpe ordinairement, disant: Lou vent bouffe, boufar lou poutaige, quand il est trop chaud, et boufar lous dets, quand on a grand froid aux doigts. La metaphore en est pour la renfleure des joües, quand on bouffe quelque chose. Ainsi dira le François, tu bouffes, c'est à dire, tu te despites. Et, tu bouffes de courroux et de maltalent, Totus stomacho atque ira turges, parce que quand aucun est despité, ou courroucé, il renfle les joües, comme fait celuy qui bouffe et souffle quelque chose, laquelle raison de metaphore est suivie au mot Bouffy, qui signifie eslevé en tumeur et enflé.
BOUFFER, ou BOUFER, v. n. Enfler les joûes exprès et par jeu. En ce sens, il n'a guère d'usage. = En style famil., on le dit d'un homme qui marque sa colère par la mine qu'il fait. "Qu'a-t-il pour boufer de la sorte? Il boufe de colère. = Il s'emploie plus ordinairement en parlant des étofes et des ajustemens: Ruban, étofe qui boufe. Voy. BOUFFANT.