CUIT, ITE. participe Du vin cuit. Des pommes cuites. De la crème cuite. Des prunes à demi cuites. Statue, vase de terre cuite. Humeurs cuites.
Fig. et fam., Avoir son pain cuit, Avoir sa subsistance assurée, avoir de quoi vivre en repos.
Prov. et fig., Liberté et pain cuit, Les deux plus grands biens sont d'être libre et d'avoir ce qui est nécessaire à la vie.
CUIT, CUITE, adj. CUITE, s. f. [Kui, monos. kuite: 2e e muet.] Cuit, adj. est le partic. du v. cuire. Il se dit au propre: vin cuit, viande cuite, pommes cuites, et au figuré: il n'a pas la tête bien cuite, il est un peu fou, ou il est encôre jeune, il n'a pas encôre l'esprit formé. Mde. de Sévigné dit du jeune Marquis de Grignan: "Il n' est pas cuit (comme dit Mde. de la Fayette); encôre un petit bouillon, au coin de votre feu, lui fera tous les biens du monde. — On dit, figurément (st. famil.) d'un homme qui a amassé du bien, qu'il a du pain cuit. "Ce Prédicateur a du pain cuit: il a tous les sermons qui lui sont nécessaires.
Cuite, Cuisson. Le second se dit des viandes; le premier des briques, des tuiles, du plâtre, de la chaux, etc.