| Indicatif présent |
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| j'assujettis |
| tu assujettis |
| il/elle assujettit |
| nous assujettissons |
| vous assujettissez |
| ils/elles assujettissent |
Fig., Vos charmes l'ont assujetti. Sa bonté lui assujettit tous les coeurs. L'âme ne doit point être assujettie au corps. S'assujettir aux usages, aux préjugés, à la mode. S'assujettir à des règles.
Il signifie par extension Astreindre, obliger à faire habituellement et fréquemment quelque chose. Les règles de l'art assujettissent l'ouvrier. Il les assujettissait à des travaux pénibles. Il veut vous assujettir à d'étranges conditions. Ses hautes fonctions l'assujettissent à des devoirs très absorbants. Je ne veux pas m'assujettir à cela. S'assujettir aux heures d'autrui. S'assujettir aux fantaisies, aux caprices d'une personne.
Être assujetti, fort assujetti, se dit d'une Personne que les devoirs de sa charge, de son emploi tiennent dans une grande sujétion.
Il signifie encore par analogie Arrêter une chose de telle sorte qu'elle soit stable et sans mouvement. Assujettir un mât. Assujettir une table qui vacille. Assujettir une couture, un pli. Assujettir un chapeau sur sa tête.
ASSUJETTIR, ou mieux, ASSUJÉTIR, v. a. [A-sujéti, 3e é fer. tout bref.] 1°. Soumettre, ranger sous sa domination. Au propre, assujétir un peuple, une Province; au fig. assujétir ses passions. = 2°. Astreindre à... Il veut vous assujétir à d'étranges conditions. "Aujourd'hui, plus que jamais, les Auteurs ne veulent pas s'assujétir aux règles. "Il est dur de s'assujétir aux caprices des grands. = 3°. En mécanique, il régit les chôses. Assujétir une chôse, c'est l'arrêter, la fixer de manière qu'elle soit stable.