| Indicatif présent |
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| j'entache |
| tu entaches |
| il/elle entache |
| nous entachons |
| vous entachez |
| ils/elles entachent |
Entacher, Contagione labefacere, B. ex Columel. Dici etiam potest Inficere.
N'estre point entaché ou entiché de vices, A vitiis abesse.
Il y en avoit bien peu qui estoyent entachez de ce cas, Erant perpauci quos ea infamia attingeret.
ENTACHER, v. act. [Antaché: 1re lon. 2e br. 3e é fer.] Infecter, gâter. Il est vieux, et n'est plus en usage qu'au participe. "Entaché de lèpre; famille entachée de ladrerie. — Et figurément (style simple et médiocre) entaché d'avarice.
REM. 1°. Vaugelas n'aimait pas ce mot: il le trouvait extrêmement bâs, et voulait qu'on dît toujours souillé. — La Mothe le Vayer le trouvait significatif et digne d'être conservé. Chapelain disait qu'il était bon. Th. Corneille ne l'admettait que dans le discours familier, et pensait qu'on ne devait pas l'écrire. L'Auteur des Observations sur les Remarques disait qu'il était encôre un peu en usage (à la fin du dernier siècle) soit, dans le propre, soit dans le figuré, et cependant il ne citait des exemples que du dernier. — L'Acad. ne l'admet qu'au participe. Il est assez à la mode dans le sens métaphorique. "Fuyez tous ceux, qui sont entachés de quelque vice grossier. Du Plaisir. "Florence... devenue dabord la dot d'une bâtarde, sacrifiée par un Pape (Clement VII) entaché lui-même du soupçon d'illégitimité, à l'ambition d'agrandir sa maison. Linguet.
2°. Dans ces derniers temps on a fait un grand usage de ce mot employé au mode actif, pour dire, imprimer une tache à... "Ils laisserent le Duc de... jouir de son triomphe, sans même l'entacher, comme ils firent quelques années après au Duc de... Anon. "Le seul M... est resté entaché, et s'en est moqué. Id.