1° Donner un soufflet à quelqu'un.
Ainsi je crois, monsieur, qu'un soufflet qui se donne D'une main attachée à choisir la personne, Offense beaucoup plus que quand le souffletant S'emporte à souffleter sans connaître.... [HAUTEROCHE, Nobles de province, IV, 5]
Elle avait au bout de ses manches Une paire de mains si blanches, Que je voudrais en vérité En avoir été souffleté [SCARR., Poés. div. Œuvr. t. VII, p. 139, dans POUGENS]
On le veut lier [Jésus], il présente les mains ; on le veut souffleter, il tend les joues [BOSSUET, 1er sermon sur la passion, II]
Depuis la veille du dimanche des Rameaux jusqu'à la seconde fête de Pâques, il était permis dans la ville de Béziers de souffleter tous les juifs qu'on rencontrait [SAINT-FOIX, Ess. Paris, Œuvr. t. v, p. 370, dans POUGENS]
Absolument.
Et moi, je ne crois pas Qu'il soit digne du peuple en qui Dieu se reflète De joindre au bras qui tue une main qui soufflette [V. HUGO, Voix, II]